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Titre du blog : courrédjole à l'Ayrolle
Auteur : lataraillettealn
Date de création : 12-05-2008
 
posté le 11-10-2010 à 07:27:28

Ca gronde

La pluie revient en force et surtout en continu : pas dormi cette nuit où j’avais d’abord laissé fenêtre ouverte… sur le monstre ! Le bruit du monstre s’insinuant dans mes rêves à répétition au dénouement toujours absent, ajouté à l’inquiétude d’une réponse adaptée au quasi « harcèlement » d’une de mes élèves (l’unique heureusement) m’interpellant par mail un dimanche pour régler des problèmes de cours. Déjà l’an dernier, j’y avais été confrontée sans parvenir à me fâcher malgré le bouillonnement intérieur que cette attitude pouvait susciter en moi.

Des questions m’assaillaient, réveillant ma confiance vacillante au sujet de mes capacités et compétences, de mes prétentions d’organisation et de rémunération. Une certaine souplesse me semblait nécessaire, m’amenant à prendre un peu plus de mon temps et mon énergie pour soulager le porte-monnaie des unes et des autres en leur permettant de « rattraper » un cours manqué sur un autre atelier, tout en remboursant celui-ci pour absence professionnelle, accident ou maladie. Une disposition agréable pour ces dames et inconfortable pour moi, mes frais (location salle, transport) n’étant pas réduits pour autant.

Si ce « régime » a semblé fonctionner l’année dernière, j’en vois désormais les limites : avec cette possibilité de jongler d’un cours sur l’autre, il est plus léger de manquer et vite fait d’user en habitude une mesure à priori d’exception ! Pour peu que s’y ajoute l’avidité égocentrique d’un ou deux personnages, se pose pour moi l’urgence de m’y confronter. Et voilà mon désir de dire et de m’exprimer impérativement ramené à la nécessité de me conforter dans la justesse de ma réponse  en évitant toute réaction épidermique, la perfection de l’amalgame visé me demandant généralement plus de temps qu’il ne m’en faudrait pour me manifester (tel un vieil indien sage et laconique…).

D’où le ruminement de mes déambulations nocturnes et mentales… Dehors le rugissement éprouve un peu plus ma carcasse. Dedans, l’heure de rentrer  de la boulangerieavec deux « jalousies » (brioches en forme d’épi, fourrées de sirop d’érable) devant un « remake » des Guignols, pour commencer en sourire. Hier, petite escapade citadine devant « Sans queue ni tête », où j’ai eu plaisir à retrouver Isabelle Hupert (quelle belle femme !) et une histoire finement filmée, d’où l’on ressort meilleur. De toutes façons, il pleut… et voilà la piscine toute émulsionnée !

 

Commentaires

Françoise R le 15-10-2010 à 09:07:16
J'ai vu aussi " Sans queue ni tête " que j'ai bien aimé !

Dans les cours il y a toujours des gens qui râlent , ne te laisse pas impressionner ! et quand aux mails tu n'es pas obligée d'y répondre à l'instant même ! je ne sais pas si le fait de pouvoir remplacer un cours fait que les gens sont si mobiles et inconstants que ça , je vois comment ça se passe pour le yoga : c'est pratique de se dire qu'on y va tel jour à telle heure , et il faut vraiment un embêtement pour louper le cours et aller à un autre ... par contre , nous payons au trimestre ou au mois - et ça me parait correct pour les élèves de s'engager comme ça ! Bises Françoise
lejardindhelene le 11-10-2010 à 07:52:00
Te voilà confrontée aux limites...celles de l'eau qu'on peut endiguer jusqu'à une certaine limite ( tu sembles être quand même logée bien en hauteur par rapport à la rivière )...et celle des autres qui empiètent avec sans-gêne...Et là, la digue toi seule peut la poser... Clin doeil

Bises Frances


PS J'ai un nouveau blog, comme une robe plus légère..On peut entrevoir le printemps dans sa tête même en plein automne et avoir envie d'en porter les couleurs... Clin doeil