En d’autres espaces, je zigzague dans un parcours non fléché et variable au fur et à mesure de mes déballages plus ou moins constants. Mon lave-linge m’a laché, révélant à son installation une fuite que je suspecte de cuve, non décelée dans la cave où je m’en servais ces deux dernières années. La rouille l’aura rattrapé et j’ai donc placé son remplacement immédiat comme une priorité aussi importante que celle de :
clôturer le « Pont Vieux », là où je vivais avant
RANGER LE LIRON, là où je vis maintenant
manger, boire, dormir, me laver
Préparer ma rentrée (un début octobre que j’aimerais retarder...)
PARTIR EN VACANCES (une semaine près de la mer, à lire et respirer l’aventure)
Cesser de m’inquiéter pour l’avenir puisque chaque jour associé à ma conscience m’apporte la solution aux petits problèmes de mon existence !
Exemple ? Mon passage imprévu hier soir (à l’heure du repas bien sur !) chez Françoise et Philippe, un « plouf » trop heureux dans leur piscine après une après-midi glanée à la recherche de la machine impossible qui ne serait pas livrée avant deux semaines -des inconvénients de vivre dans un trou paumé !!!.
Mon plaisir à être en leur compagnie, goûter le muscat des vignes de 3 ans, la bouillabaisse de poisson au lait de coco, voir le sourire se partager au fil des confidences complices, apprendre de nos diversités...
Aujourd’hui, j’ai revu Jeanine et Raymond ; ils revenaient de l’enterrement de la fille de Lily, bien affectés et fatigués. J’ai décidé de gâter mes trois voisins proches et une échelle leur était réservée. Comme je l’avais imaginé, Raymond en était content, surtout pour son fils, qui leur a refait la terrasse. Il m’a dit : « quand vous reviendrez par ici, passez nous dire un petit bonjour ». Ce que je ferai avec joie car j’aime vraiment ces deux là.
A Lily (ma passante de jardin), je donne ce petit banc de bois qu’elle m’avait demandé (« Vous me direz combien vous en voulez »). J’ai pensé d’abord lui vendre, mais ce ne serait pas juste eu égard à mes autres dons. Si ensuite, l’un ou l’autre ont envie de se jalouser, ce sera leur problème.
A Jacqueline, je cède mes graines et mon nichoir à oiseau, accrochés sur sa poignée de porte. Je sais qu’elle penserra d’abord à ses arrière-petites filles .Moi, j’aimerais juste qu’elle monte un jour sur sa terrasse pour regarder le ciel et les nuages qui passent en prétextant surveiller les oiseaux...
J’ai oublié Marion et Eric, redoutables partenaires de scrablble, et si discrets que l’on penserait leur maison ouverte parfois par erreur. J’aimerais les inviter aux prochaines vacances où je sais qu’ils reviendront de leur cité fatale (Aix aux prodigues poubelles), probablement Toussaint.
Mais d’ici là, je saurai sans doute mieux où je suis...
Commentaires
Bizzz des cafards en vadrouille sur la toile