Une fois décidée à tenter l’entreprise, je me dirige vers mon plus proche et préféré magasin de bricolage (20 minutes de route !). Me voici seule devant les tasseaux, flanant et soupèsant comme s’il me fallait ce temps et cette approche pour me faire à leur idée. En fait, je dois d’abord m’assurer de la quincaillerie adéquate. Je parcours les rayons à la recherche du « sabot équerre » que je visionne dans ma tête pour faire tenir perpendiculaires mes douze bâtons de 50 cm de long sur la planche maîtresse qui sera fixée au mur ; un porte-manteau géant pour 12x 5kgs de matière...
Mais, point de sabot à l’horizon. Je m’adresse donc au quidam le plus proche revêtu de l’uniforme magasin, pour quémander son aide en lui expliquant mon plan. Celui-ci fort aimable sélectionne avec moi planches et tasseaux (certains étant voilés) jusqu’à ce que je décroche presque, involontairement, une barre de fer séparant les travées des différents tasseaux. « Mais voilà ce qu’il me faut ! » clame-je enthousiasmée. Le vendeur réfléchit vite. "J’ai peut-être quelque chose d’approchant qui vous conviendrait » me répond-il. Et il m’entraîne devant le rayon des supports pour étagères modulables, me passant sans transition du bois au métal. Des tiges discrètes et blanches qu’une dizaine de vis suffisent à fixer, sans autre manutention, le tout en promo et trés léger. Le temps de juger ma première idée trop laborieuse à mettre en oeuvre au vu de celle qui m'est proposée tout aussi efficace et je repartirai avec mes 4 tiges et mes 12 maxi-équerres assorties pour un résultat quasi immédiat !
De l'atelier, quand le regard glisse vers la fenêtre :
on distingue un jardin potager où oeuvre un couple âgé, jour après jour, patiemment pour un beau résultat. Un poulailler voisine, rythmant la journée au chant du coq...
Le salon en cours (dégagé des cartons !)
Une journée à la mer, impulsée par Corinne, le temps de ne plus penser à rien :
Entre les marais de Camargue
Avant l'orage du jour où pleuvent des grêlons gros comme des petits pois, tandis que j'attends l'accalmie, coincée dans la voiture...
... qui m'a permis au moins de découvrir la magnifique exposition d’un photographe ethnologue renommé, Pierre Verger, au musée Pierre Antdré Benoît d’Alès. Les peuples afro américains des années 50 vus dans leur quotidien. Des clichés noir et blanc superbes et prenants. A ne pas rater surtout si vous les voyez passer !
http://www.pierreverger.org/fpv/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1
Commentaires
Oui Françoise, je retrouve le plaisir d'user de tout mon espace et de disposer enfin d'une pièce-atelier, dont je peux fermer la porte quand je n'y suis plus... Quant à l'escapade maritime, je serais heureuse de te la faire partager à l'occasion (si joli coin !).
Bises
et j'adore la photo des deux ombres en excursion ..
Ton nouveau nid a l'air vraiment sympa, surtout que tu l'as bien arrangé ! Et quelle jolie vue , qui va changer avec les saisons ...
Juste une heure trente de route pour changer d'ailleurs ; il suffit de passer le pont...
Entre Cévennes et Camargue, que de kilomètres parcourus... Des pays qui me parlent, assurément.