Quant à moi, ah oui, je m’en souviens désormais : j’ai émergé dans la cuisine exceptionellement tard (vers 9 heures) tandis que ces maudits cleps (les deux jappeurs du boucher d’en face, style saint-bernard mais sans le tonneau) faisaient des vocalises pendant 20 minutes avant la fin de mon rêve dûment traumatisé par une histoire sans fin (du genre ritournelle aboyante). Je n’ai pas encore étranglé le boucher, mais ça pourrait sortir dans les manchettes d’ici les prochains mois (à surveiller…). Ensuite, je ne sais plus, tout s’est brouillé, même le ciel. Mais non, je plaisante ! Le temps de faire mes ablutions matinales et… il fut 10 heures. Or donc, j’entrepris d’avertir la régie municipale de ma subite visite pour une question pratique qui me tourmentait (la clé pour demain et d’autres futilités nécessaires). Entretemps, j’avais laissé sur le répondeur dudit PR censé me sauver du vide informatique depuis un mois combien j’étais pressée de le rencontrer à nouveau pour régler ce problème trop longtemps suspendu. Lorsque je me présentais, il se levait à peine entreprenant fièvreusement de débarasser la table des 6 bouteilles d’alcool, assiettes et bocks à laver tandis que je me propulsais discrètement sur sa terrasse pensant me protéger à tort des intempéries olfactives inhérentes au désordre ambiant. Après une heure d'apnée hypocritement dissimulée, je rentrais enfin chez moi pour déjeuner brièvement et attaquer la seconde moitié d’un couvercle commencé avant-hier. Et voilà, Annick est arrivée et nous avons rejoint Michel pour covoiturer jusqu’à la chorale…