Il a plu depuis cette nuit et nous sommes rentrées « saucées » d’une longue promenade en bord de mer. Au loin, de larges silhouettes noires volaient dans le gris du ciel localisant les navigateurs du vent accrochés à leur pied.
Au dîner, d’énormes pétoncles, fraîches du matin, me furent offertes avant le crumble final. Je n’ai plus faim. Trop mangé, trop chargée. On regarde des photos de visages connus puis oubliés ; d’eau et de vagues, de vert en campagne… Puis Paule me montre ma chambre, mignonne, à l’étage. Deux petits meubles aux voiliers peints, encadrent un grand lit moelleux. Lorsque je m’en approche, un bruit m’attrape : le ressac. Une explosion de joie m’assaille, que Paule a remarquée. Elle ouvre la fenêtre et j’exulte. « Tu vas pouvoir te laisser bercer par les vagues » me confirme-t-elle. Je ne ferme pas les volets. Devant une lumière rouge puis une autre verte lançent des signaux d’alarme aux navigants du chenal. Derrière elles, une ligne discontinue scintille sur la côte où le fleuve a rencontré l’océan. Je ne suis plus fatiguée. J’écoute et me réjouis…
Commentaires
Quel bonheur de te lire à nouveau ! Bises F