Transpirant et suante, j’ai enfourché à nouveau mon vélo, seul moyen pour moi d’être bien ou moins mal : le mouvement : celui de mon corps évoluant dans un souffle plus vivifiant que la moiteur ambiante. Je visite « le petit Maroc », là où est né le village de pêcheurs aujourd’hui ville industrieuse. Des couleurs m’attrapent ; baraque taguée de lignes pastels, coopérative marine, pont de fer rouge sur porte d’écluse… Sur une jetée, j’emporte quelques branches de buddléias sauvages pour la maison. Plus loin, je m’arrête à nouveau ; à marée basse, les reflets sont tentants. Le vent est avec moi pour les 3 kms restants. Après la dernière montée, petit arrêt salvateur ; mon regard glisse sur le panier avant où manque l’appareil photo, posé là par commodité. Déception !
Confirmée ce jour après un retour sur les lieux et appel aux objets trouvés . Trop de monde sur ce trajet a pu le trouver. J’essaierai encore demain : qui sait ?
Commentaires
Eh bien Françoise, figures toi que mon appareil a été retrouvé et porté à la mairie de St Nazaire qui m'a appelée aujourdh'ui ! Mais entretemps, j'en avais acheté un autre et revendu mon chargeur de batteries !!!
aïe , ma pauvre , plus d'appareil ? comment fais tu ?