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Titre du blog : courrédjole à l'Ayrolle
Auteur : lataraillettealn
Date de création : 12-05-2008
 
posté le 18-07-2012 à 21:36:32

Un drôle de petit panier

Je ne l’ai pas encore apprivoisé car, partie d’un objectif à respecter (une commande de ma sœur), là où je suis arrivée m’a encore surprise…  Comme je l’avais commencé hier  en espérant arriver à un autre résultat, me voilà déçue. Il est bien fait certes mais, outre que le résultat escompté n’est pas au rendez-vous, il m’apparaît trop bizarrement fagoté pour attirer le chaland… J’ai remarqué que certains modèles plaisent, et d’autres jamais. Même pas question de la difficulté, du temps passé… mais de la recette ! Une harmonie du tout ; forme, dimensions, couleurs. Le mot s’appelle EQUILIBRE. L’idéal, pour un artisan soucieux de ses revenus, étant de trouver l’objet capable de se vendre et de se fabriquer rapidement. Rapidement ???   2 jours pour un panier à  40 € (matière comprise et celle-ci a augmenté de 65 %  du jour au lendemain cause embargo sur l’Indonésie qui ne vend plus aux chinois, nos intermédiaires, qu’au compte-goutte… enfin d’après les dires de mon fournisseur ; faut que j’aille vérifier ça). Mais pourquoi n’obtempère-je point ? Là, je planche sur une commande d’Isabelle qui veut stocker sa pile de « Le Monde » dans un panier style panier à buches ou glaneuse. Bene. Sauf que sa pile atteint au moins 35 cm et qu’à cause de ça, je suis obligée de biaiser par rapport à  ma première idée (pour laquelle j’avais déjà un modèle tout prêt !). Donc, plus de temps, et de creusement des méninges pour obtenir l’objet jamais réalisé.

Vous me direz ; « Quoi ? Un panier à buches, tout le monde en fait ! » . Oui, en osier. Mais en rotin, les fonds carrés, moi, je les obtiens autrement, parce que la matière est différente, plus souple et aussi donc moins rigide quand on en aurait besoin… Vous voudriez savoir ? Et bien, venez à un de mes stages !!! Ah, Ah !  Du coup je me retrouve avec un autre panier que celui prévu parce que pas assez cogité sur la base. En même temps c’est ce qui fait mon charme (petit minute d’autosatisfaction et de louange autoproclamée) !!! Enfin après quelques heures de turpitude genre « je continue ou pas ? ». L’enseignement magistral reste : « quand tu doutes, laisses reposer et reprends plus tard ».

Ceci dit, ça donne parfois des résultats que d’autres m’envient (je ne leur dirai jamais que je ne l’ai pas fait exprès !). C’est aussi pourquoi je suis venue aux paniers après avoir pratiqué le tissage sur métier. Pour l’improvisation possible, un sentiment de liberté que je savoure énormément. Alors je ne me plains pas, non, j’expose !

Et puis là, pour le quotidien, faut que je vous dise ; comme je n’arrivais pas à joindre mon "fournisseur d'accès" par téléphone parce que son répondeur (exaspérant !) s’obstinait à ne pas envisager le problème auquel j’étais confrontée, je lui ai envoyé une lettre… par mail. A la suite de quoi il m’a été répondu :

  1.  qu’il avait bien reçu mon message et s’empresserait de le traiter dans les délais
  2. qu’il m’incitait à recontacter le service clients pour lui soumettre mon problème

J’ai retenu mon premier mouvement (d’humeur) en appliquant la règle d’or… Le lendemain, j’ai appelé le fameux service en obtenant une réponse  positive à l’un de mes soucis, une autre réponse inadaptée et incompétente à l’autre.  Dans le même temps, j’avais envoyé un message à la poste pour leur signaler un incident de fonctionnement sur la réexpédition inopérante mais payante de mon courrier. Ils m’ont appelé aujourd’hui en s’excusant du dommage et en me promettant un mois supplémentaire pour défaut de service. Bene. Cependant, j’ai trouvé dans ma boîte un avis de passage du facteur pour un colissimo ne m’ayant pas été remis cause « absente » !

J’étais là ; certes à écouter à tue-tête "les chœurs de l’Armée Rouge à Paris" sans disposer de sonnette, mais j’étais là et j’aurais pu entendre s‘il avait seulement essayé de frapper à ma porte. Bien sûr, j’appelle les réclamations pour une explication et on me répond que le facteur n’est pas tenu de monter les étages pour un « simple » colissimo et que un «colissimo », justement parce qu'il est simple, ne peut m’être représenté (seuls les recommandés le seraient).  Donc, je repose le combiné en me disant que, c’est idiot, je dois aller à la poste pour d’autres raisons, mais que j’aurais préféré un autre bureau,  l’unique préposée du village m’ayant procuré plusieurs raisons de ne pas apprécier ni son efficacité ni son amabilité  au travail (la dernière étant un coup de fil prolongé  avec un supposé collègue à qui se plaindre en me faisant « marronner » 10 minutes devant le guichet où j’étais seule et tellement contente, au début, de ce fait. Une autre personne arrivant sur ces entrefaites, et moi pressée et indignée (on n’avait même pas répondu à mon « bonjour !»), je me suis éclipsée en un retentissant « c’est inadmissible ! » : ce qui, à n’en pas douter au vu de l’attitude hautaine et désagréable de ladite postière (car, bien sûr, je souffre d’un manque total de psychologie tandis qu’elle est constamment débordée !) depuis à mon égard, a du faire jaser…

En plus de ça, ironiquement, un des trois brise-vue que j’avais installés sur le balcon est tombé cette après-midi alors que je venais juste de refixer hier celui tombé en mai dernier. Quelque chose me nargue, dirait-on ? !!!