Vous me direz ; « Quoi ? Un panier à buches, tout le monde en fait ! » . Oui, en osier. Mais en rotin, les fonds carrés, moi, je les obtiens autrement, parce que la matière est différente, plus souple et aussi donc moins rigide quand on en aurait besoin… Vous voudriez savoir ? Et bien, venez à un de mes stages !!! Ah, Ah ! Du coup je me retrouve avec un autre panier que celui prévu parce que pas assez cogité sur la base. En même temps c’est ce qui fait mon charme (petit minute d’autosatisfaction et de louange autoproclamée) !!! Enfin après quelques heures de turpitude genre « je continue ou pas ? ». L’enseignement magistral reste : « quand tu doutes, laisses reposer et reprends plus tard ».
Ceci dit, ça donne parfois des résultats que d’autres m’envient (je ne leur dirai jamais que je ne l’ai pas fait exprès !). C’est aussi pourquoi je suis venue aux paniers après avoir pratiqué le tissage sur métier. Pour l’improvisation possible, un sentiment de liberté que je savoure énormément. Alors je ne me plains pas, non, j’expose !
Et puis là, pour le quotidien, faut que je vous dise ; comme je n’arrivais pas à joindre mon "fournisseur d'accès" par téléphone parce que son répondeur (exaspérant !) s’obstinait à ne pas envisager le problème auquel j’étais confrontée, je lui ai envoyé une lettre… par mail. A la suite de quoi il m’a été répondu :
J’ai retenu mon premier mouvement (d’humeur) en appliquant la règle d’or… Le lendemain, j’ai appelé le fameux service en obtenant une réponse positive à l’un de mes soucis, une autre réponse inadaptée et incompétente à l’autre. Dans le même temps, j’avais envoyé un message à la poste pour leur signaler un incident de fonctionnement sur la réexpédition inopérante mais payante de mon courrier. Ils m’ont appelé aujourd’hui en s’excusant du dommage et en me promettant un mois supplémentaire pour défaut de service. Bene. Cependant, j’ai trouvé dans ma boîte un avis de passage du facteur pour un colissimo ne m’ayant pas été remis cause « absente » !
J’étais là ; certes à écouter à tue-tête "les chœurs de l’Armée Rouge à Paris" sans disposer de sonnette, mais j’étais là et j’aurais pu entendre s‘il avait seulement essayé de frapper à ma porte. Bien sûr, j’appelle les réclamations pour une explication et on me répond que le facteur n’est pas tenu de monter les étages pour un « simple » colissimo et que un «colissimo », justement parce qu'il est simple, ne peut m’être représenté (seuls les recommandés le seraient). Donc, je repose le combiné en me disant que, c’est idiot, je dois aller à la poste pour d’autres raisons, mais que j’aurais préféré un autre bureau, l’unique préposée du village m’ayant procuré plusieurs raisons de ne pas apprécier ni son efficacité ni son amabilité au travail (la dernière étant un coup de fil prolongé avec un supposé collègue à qui se plaindre en me faisant « marronner » 10 minutes devant le guichet où j’étais seule et tellement contente, au début, de ce fait. Une autre personne arrivant sur ces entrefaites, et moi pressée et indignée (on n’avait même pas répondu à mon « bonjour !»), je me suis éclipsée en un retentissant « c’est inadmissible ! » : ce qui, à n’en pas douter au vu de l’attitude hautaine et désagréable de ladite postière (car, bien sûr, je souffre d’un manque total de psychologie tandis qu’elle est constamment débordée !) depuis à mon égard, a du faire jaser…
En plus de ça, ironiquement, un des trois brise-vue que j’avais installés sur le balcon est tombé cette après-midi alors que je venais juste de refixer hier celui tombé en mai dernier. Quelque chose me nargue, dirait-on ? !!!