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Titre du blog : courrédjole à l'Ayrolle
Auteur : lataraillettealn
Date de création : 12-05-2008
 
posté le 20-07-2012 à 08:00:12

A la villle

Bien avant de me réveiller, j’avais décidé de combiner les mouvements nécessaires de ma journée du lendemain (poste,  achats en ville, médiathèque,…) avec 12 h de « vacances » vannières, histoire de me distraire en renouvelant l’air de mes inspirations.

Une fois  sorite de la pharmacie, me voilà filant en remontant la grand rue en direction de la Poste. J’aperçois Monique à pied devant moi et la hèle joyeusement tout en freinant … pour me retrouver à ses pieds, le vélo sur le flanc après un dérapage inattendu,  heureusement retenu par mon amie aussi surprise que moi !

Coude et talon ébréchés, je me laisse entraîner vers un petit café au domicile du couple avec force pansements, salutaire préambule à l’objectif premier, à peine retardé.  Au guichet, Mme C, toute vêtue de mauve avec un de ces décolletés plongeants – qu’elle a fréquents- sur une poitrine avenante, me salue presque gaiement … pour m’intimer peu après l’ordre d’aller terminer les écritures nécessaires à mes transactions sur une banque éloignée de la sienne, laissant ainsi la place aux postulants suivants . La cause étant juste mais le ton désagréable, je m’entends lui répondre agacée « Vous m’en demandez des choses ! »,  car me déplaçant difficilement nouvellement encombrée que je suis du colis qu’elle m’a d’abord remis. La fin des opérations se déroule dans un professionnalisme de bon aloi (j’ai droit pour chacune d’entre elles à « Voulez-vous un reçu ? », ce qui n’arrive jamais d’habitude), et je sors apaisée en croisant mon homonyme, qui m’apprends qu’elle aussi va être grand-mère en septembre prochain. Nous échangeons des nouvelles et nous quittons en nous promettant de nous montrer les photos respectives de nos petits-enfants.

Petit tour au jardin où j’aperçois les fraises, que je croyais avoir trucidé pour cause de maladie, renaître de leurs cendres au milieu du chiendent. D’entrée une petite guêpe m’inflige une cuisante douleur au doigt qui se tend vers les framboises. J’examine le coffre à outils ; un nid y est construit dans un angle, comme je le soupçonnais. Je le détruirai un de ces soirs, à la fraîche, quand tout le monde sera rentré… Je cueille une ou deux salades avec du persil, récolte la troisième fournée de haricots, examine les oignons dont j’ai coupé l’eau, surveille tomates et courges. Les mures commencent à noircir pour prendre le relais des framboises ; une bonne chose !

Juste avant de partir, j’emmène une grande brassée de fleurs destinées à ma voisine du rez de chaussée qui vient d’accoucher d’un petit Vivien. Je n’ai pas encore vu son bébé et il dort quand sa maman,  très contente, me remercie pour le bouquet. S’il est comme son papa, il sera un champion de pétanque dans quelques années (c’est déjà ça !).

Et puis, me voici partie, en voiture cette fois, pour « la ville », à 40 mn de là. Première étape : St Christol, dont j’affectionne la médiathèque, le lieu certes, mais surtout l’accueil et le sourire des bibliothécaires, avec qui la conversation et la recherche de nouveautés musicales ou livresques est un plaisir renouvelé. Je choisis quelques livres audio (ça m’aide pour travailler), deux à trois romans policiers et un incongru « la psychologie du pingouin », 6 cd  de jazz vocal et instrumental et 4 films relativement récents (je ne vais quasiment jamais au cinéma !). Ensuite, je fais au saut au dépôt-vente « BB » à quelques pas de là, histoire de m’informer sur les derniers équipements correspondant à ceux qu’il me faudrait pour accueillir dignement mon petit-fils en tranquillisant ses parents. Malgré la crise, ce marché semble évoluer et prospérer allègrement. Toutes les échelles de prix y sont présentes. Pour ma part, comme à mon habitude, je vise les produits haut de gamme  d’occasion et en bon état, au prix du  tout-venant neuf. D’après mes premières recherches,  il vaut mieux acheter directement de particulier à particulier. D’abord, en allant chez la personne qui vend, on peut vite se faire une idée du soin qu’elle prend de ses affaires , ensuite, le prix reste négociable ou moins élevé qu’en magasin.

Finalement, je vais voir Miro, exposé au musée Pierre André Benoît, un éditeur alésien dont la  maison abrite désormais diverses collections. Je remarque que Miro utilise essentiellement 4 couleurs, bleu, jaune, vert et rouge, outre le noir dont il se sert principalement pour cerner ses personnages, et j’admire l’équilibre qu’il parvient à trouver avec ces seules teintes.  On perçoit l’humour et la spontanéité enfantine qui jaillit de son esprit ludique. Certaines de ses toiles retiennent particulièrement mon attention et je prends quelques photos  dans le but de les partager. Mais je n’aurai pas ce plaisir ; les caméras m’ont filmée et je me vois contrainte de les supprimer de mon nouvel appareil. Cela m’a permis au moins de tester ses qualités dont voici deux  exemples :

 

 

quelques immortelles du jour...

 

 

 

 

Commentaires

Françoise R le 22-07-2012 à 23:01:54
eh ben , y'en a des choses à Saint-Christol !!! et moi qui ne vais pas à la médiathèque en ce moment .. Bises F