Séverine nous a concocté une soupe aux herbes sauvages, verte, onctueuse, goûteuse : un délice. Puis viennent les chanterelles à peine aillées, récoltées cette après-midi par mes deux promeneuses ; je suis séduite ! Nous parlons champignons puis cuisine, de l’influence de notre éducation dans l’importance que nous lui donnons aujourd’hui. Je me découvre en compagnie d’une lignée de «chefs», marqués par leurs origines et curiosité pour les goûts et saveurs. Le repas servi ne dément pas cette passion qui mena jadis ces gourmettes, mère et fille, à organiser une fois l’an des repas médiévaux ou romains pour la plus grande joie d’afficionados triés sur le volet. Nous saluons les péripéties du porcelet à la broche cuit en appartement, de la couleuvre réputée excellente boudée par la plupart… Et j’ai comme l’impression de voir l’horizon s’élargir un peu plus dans un grand éclat de rire : merci les filles pour cette si belle et bonne soirée !