Un dialogue entre un écrivain et une femme qui parle de sa tante. Elle dit « Je ne vous crois pas car je ne vous comprends pas ». Ce que je pourrais lui dire aussi à lui lointain, qui m’enrobe de mots doux sans vouloir me revoir. Ce n’est pas grave… juste un peu triste. Juste ce que j’accepte parce qu’il m’est précieux de vivre encore ce lien si incomplet, aujourd’hui.
Nous avons chanté et nous chanterons encore demain. C’est beau, toutes ces voix heureuses. J’aime aussi la mienne, que d’autres soutiennent. J’aime l’unisson vers lequel nous tendons.
Le chauffage manquait avec le vent dehors …cinglant.
Valérie m’a longuement parlé. C’est une fille bien, la tête sur les épaules, dynamique, charmante. Qu’est-on sans la rencontre ?
Je l’écoute et un autre monde s’ouvre à moi. Un autre possible qui élargit mon horizon.
Je me concentre sur mes scènes d’amour du jour. Mes clins d’œil espiègles pour détendre l’atmosphère. Le passage des voix d’un air à l’autre. L’indicible et charnelle proximité. Toute cette volatilité futile et importante.
La harpe et son cristal. L’harmonie des genres et des gens. Le chant porté par nous toutes (deux hommes se sont perdus ici mais, ils ne le regrettent pas). José toujours droit et content de me voir. J’écoute, j’écoute et ma mémoire me trahit. Mais j’apprends. Comment faire autrement ?