S’il manque, le mouché est amené à développer son imagination par un habile système de relais à la fois distrayant et créatif (draps, chaussettes, torchon (propre !), nappe, rideau que l’on préfèrera aux fallacieuses serviettes amidonnées). L’absence du mouchoir n’est donc pas cruellement ressentie. Dans le cas d’un dénuement extrême, un grand verre d’eau glacée lançée sur le visage stoppera net les hurlements du mouché que les voisins rechignent à entendre ou ponctuent au mieux d’un distrait «Tiens, le chien de la voisine est encore malade» (Apparté « J’ignorais qu’elle en avait un ! »).
Le mouchoir n’est pas machiste ; il réunit l’humanité au cœur d’un même et souverain désespoir, en lui laissant le souvenir d’un confort salvateur, pouvant être renouvelé à volonté.
« Prendre un mouchoir par la main » ou plus prosaïquement « Se faire un mouchoir» est à la portée de chaque nez qui cherche une solution. C’est un début non ?
Commentaires
Rien à envier aux "Bien Vu" (tout le monde ne peut pas s'offrir du "Lotus" !) dans le fond du désarroi !!!
Et encore , tu n'as pas connu les mouchoirs indiens ... un souffle un peu énergique ou un éternuement , et on passe à travers ...