Voilà, passée la minute de lamentation introspective, je m’en voudrais de ternir plus longtemps ce moment d’exception où, dans l’égarement du jour, je reviens à vous. Mais, comme dirait Léo, je n’ai qu’à me dire du monsieur malpoli qui ne me répond pas «Quel dommage qu’il ne me connaisse pas !» (sous-entendu « pour lui »). Voilà de quoi requinquer l’espoir d’une autre tranparence, non ? Eh bien, c’est idiot la vie parfois, mais je n’en ferai rien, drapée dans une dignité de bon aloi et nécessairement vitale. Heureusement, si j’écarte ce qui prend environ 80 % de mon « sens de la vie » (résolument de plus en plus primitif), les 20 % restant me procurent une sérénité sans faille que j’entretiens avec une fervente dévotion, tant que faire se peut. Hors donc, je fus m’en aller voir en amicale compagnie le film d’une musique très écoutée lors de mes jeunes années je cite « West Side Story ». Eh bien, je n’ai pas peur de le dire ; j’ai bu cette chronique avec délectation. Pas une ride sur l’analyse des temps et des mœurs (particulièrement la scène caricaturant les « assistants sociaux ») et un grand plaisir à goûter la qualité du spectacle tant dansant que chantant. Que du frisson et du bon ! En plus, le lendemain d’une ballade lozérienne en partie les pieds dans la neige (de la vraie, de la belle, toute propre sous un doux soleil J), ça venait comme la cerise sur le gâteau !!!
Et on voudrait que je sois méchante ? !!!