Ensuite j’ai déniché dans la cave une vieille cordelette en coton satiné qui me plaisait bien…mais sale. Comme mon atelier est aussi un peu ma vitrine, ça m’a contrariée. J’ai donc plongé la susdite dans un petit bain moussant en la brossant à l’ancienne dans une eau devenue opaque. Enfin, nous y avons fait un nœud tous les 30 cm pour limiter le glissement des charges une fois en place. Toute cette opération murement réfléchie m’a fait plaisir car là où les moyens manquaient, nous étions obligées de rajouter de l’intelligence. J’ai continué en installant des mini-lignes dans un des placards immenses. Je me suis tordue de tous les côtés pour ça. De temps à autre, j’ouvre le placard pour contempler les petits objets qui y sont maintenant sagement alignés en savourant la fierté d’en être la maître d’œuvre ! J’ai terminé le rangement juste avant « Les vieux calibres », une fable revigorante sur des «vieux » plein d’audace qui refusent le ghetto « senior ». J’espère que j’en connaitrai d’autres comme ça bien avant mon heure. Ca fait du bien d’exister !
Commentaires
Ca a l'air superbe .. mais si les crochets sont fermés , comment tu fais quand tu veux enlever un rouleau d'osier ?