Parce qu’après une matinée passée le nez dans les paperasses, entre le «pamplemousse» à presser car plus prompte à prendre mes sous qu’à me rembourser, la banque à réveiller pour un chèque non crédité (entre autres réclamations plus pérennes du genre "je ne supporte guère d'être troussée ne serait-ce que d'un seul euro sous prétexte que je retire mes sous au distributeur d'une autre banque, étant donné qu'aucun distributeur de chez vous n'existe même à 20 minutes de route de mon domicile"), la «main levée sur opposition totale» -langage d’un siècle dépassé- que j’envisage de faire traduire par mon trésorier dès mardi, la prise en main (l’autre !) du mobile dont je ne parviens pas à limiter les fonctions débiles dès que «pamplemousse» (le même) me synchronise tout et n’importe quoi sans même me demander si ça me plait, bref, entre ça et l’après-midi à fouiller la terre pour y planter, déplacer, arracher et semer par exemple des «belles de nuit» entre gris mouillé et bleu froid, me v’la rentrée fourbue et soucieuse d’ingurgiter une boisson réparatrice. Faute de bière, ce sera lui, retrouvé inespéré dans le fond de mon placard… Une bonne surprise !
Mon vin d'orange 2012