Il était sur le fil, ruban tendu entre deux arbres distants d’une dizaine de mètres. Je l’ai aperçu en entamant le bas du talus après avoir longé la rivière à toute blingue. Mais la pente était trop rude ; j’ai lâché le vélo près de la balançoire où je me suis allongée côté ciel pour en étudier le graphisme. Lui, il m’a saluée puis s’est remis à marcher, à 1.50 m de haut. Je l’observai du coin de l’œil, l’encourageant en silence. Une fois à moitié de long, après un savant tanguage, je l’ai applaudi. Il s’est retourné vers moi en s’excusant de mettre ses oreillettes « pour l’équilibre ».
Je suis repartie toute contente de ce petit homme persévérant à la tombée du jour et du vent frais jouant sur ma peau.
Commentaires
Quel joli texte ! as tu lu le de Colum Mac Cann sur le théme du funambule ? ( un pavé , ce roman , par contre ) ..
J'espère que tu es contente de ton expo .. j'aurais voulu venir mais trop crevée après notre promenade .. en feras tu une autre ?
J'ai une panne de courriels , ne peux envoyer de messages ni répondre par l'intermédiaire de ma boite mail en ce moment ! mais je peux lire les messages . Bises Françoise