Ce matin encore, l’herbe dressée par le givre répond à la pureté du ciel. Je n’ai pas bien dormi, rattrapée par l’inquiétude d’échéances à satisfaire prochainement quand j’aurais besoin de n’en avoir aucune. A bien y regarder pourtant, hormis l’augmentation de la TVA et la rémunération toujours plus scandaleuse de certains hommes publics (localement ici : http://www.midilibre.fr/2012/07/23/dma-les-indemnites-des-maires-du-futur-grand-ales-baissees-de-30,538261.php )
ou privés (http://www.marianne.net/Le-salaire-annuel-du-plus-riche-patron-de-France-568-fois-plus-haut-que-celui-d-un-smicard_a215820.html) en regard de leurs réelle intervention dans l’amélioration de notre société, la plupart d’icelles me sont fournies par moi-même.
Peut-être me faut-il donc accepter tout simplement de faire des choix par défauut ; du genre «ok, je rêve de cet être lascif vivant sans vergogne toute son oisiveté, mais…où, quand, comment ?.»
De temps à autre pourtant, je m’évade en complicité, comme ici , à Nîmes. Au départ, mue par l’envie d’y saluer une expo sur la soie sise dans l’ancien palais épiscopal (dont les parquets marquetés, plafonds peints, dorures et moulures ont su me rappeler les tenants et aboutissants de la grandeur de l’Eglise…), je n’y découvris contrite qu’un très petit espace consacré à ce thème, suffisamment évocateur cependant pour me redonner l’envie d’une escapade lyonnaise au Musée des Arts textiles. J’y retrouvais aussi des termes connus me ramenant à l’époque lointaine où dessiner un motif destiné au métier, était de loin mon occupation favorite avec le tissage proprement dit sur l’ensemble des opérations nécessaires (carton, ourdissage, passage au peigne, tissage).
Curieusement, j’y appris que Nîmes avait vu naître au 19 ème siècle une école gratuite pour cet art spécifique appliqué, en l’occurrence, au tissage du cachemire, florissant localement avec celui de la soie. Tout à côté l’histoire du blue-jeans (désignant le bleu de Gênes ou indigo utilisé pour la teinte de la chaîne) revendiquait l’origine locale de la toile DENIM (de Nîmes ; bon sang mais c’est bien sur !), récupérée par Levi Strauss (non, pas l’explorateur) pour habiller les chercheurs d’or en priorité (même si Jack London n’en parle pas dans ses livres).
Donc voilà, j’ai mes questions pour le jeu des 1000 euros maintenant !
Et comme il faisait bon marcher dehors, j'ai pris le temps de me promener une peu dans la ville romaine, au hasard des boutiques...
...avant de me repaître de ses jeux de lumières, ici aux Arènes.
juste à côté de l'incontournable
grande roue !