A même pas 18 H, quand il y a 3 jours, le thermomètre marquait 10° de plus ! Pas étonnant, qu’ après avoir pris le temps de ranger mes outils sous la tempête de grêle, je me gêle jusqu’ au bout des doigts ! Il faut dire que c’est un peu plus long maintenant que je dois tout attacher et cadenasser. Le temps de passer la chaîne au travers des manches percés pour l’occasion, le temps d’en faire des circonvolutions et de camoufler le tout pour y perdre l’indélicat convoiteur ; au moins le temps d’être dissuasif pour empêcher l’emprunt intempestif.
Il faut croire que ça fonctionne au vu de la régularité avec laquelle je retrouve renversée la chaise censée coiffer mon dispositif !
De retour d’Alès, je prends un stoppeur Bruxellois, cordial et cultivé malgré un jean marqué par d’odorantes intempéries, passe au bureau de vote où je croise Pascale et Luc (la petite maison près de mon jardin) enfin rentrés de leur long séjour parisien, file me changer chez moi pour en repartir sous le soleil venteux (mais tantpis, j’ai trop soif du dehors) planter la santoline vert donnée par Françoise (à qui j’ai confié mes semis en vue de mon séjour lillois) et les derniers dalhias pompons pour lesquels j’ai craqué samedi. Evidemment, j’en profite pour vérifier tout mon petit monde, déplacer un pied ou 2 mal situé, et puis tiens, retourner ce petit carré, histoire d’y mettre les prochains haricots alors que les échalottes voisines commencent à pointer leur nez...
Juliette arrive un peu après, puis Marie-Ange et Marlène, puis Maya que j’entends crier d'excitation lors d’une fameuse bourrasque qui fait voler mon paillage. Le vent ici me tue ; si un jour je pars loin, ce sera aussi pour le fuir. Le ciel se noircit de plus en plus et je pressens ce qui nous guette, mais je n’ai pas tout à fait fini. Lorsque les giboulées s’abattent, je dois encore vider ma brouette, nettoyer et ranger le tout. En 10 minutes, je me fais copieusement rincer et l’atmosphère est devenue glaçée. Heureusement, je ferai le trajet de retour en voiture jusqu’à ma douche chaude et réparatrice, oh combien appréciée !!!
Hier petite visite à la grotte de la Salamandre, récemment ouverte par 2 passionnés de spéléologie :
Commentaires
Même temps de giboulée chez moi. Mais pas de retour des gelées pour l'instant, tant mieux pour la nature...