Invitée par l’intermédiaire de R. au vernissage de l’exposition d’un jardin primé, entre autres grâce au concours de la Bambouseraie d’Anduze, j’ai à nouveau savouré la promenade dans ce lieu d’exception. La vallée du dragon, particulièrement, est celle qui retient l’attention. Mais si la floraison des camélias se termine, celle des azalées et des pruniers décoratifs offre à l’œil toute sa splendeur, agrandissant nos cœurs à la beauté du monde, bien plus large que mes prérogatives numériques…
Parmi la douzaine de représentants chargés de nous présenter la raison de leur présence, le grand Alain Baraton, seul, a détendu l’assemblée en manifestant autant d’aisance que d’humour dans ses propos attendus. Plus tard, tandis que chacun s’affairait autour du buffet et qu’il se tenait assis un peu en retrait, j’ai réfréné plusieurs fois mon désir d’aller le remercier pour sa présence tant ici que sur la radio où je l’entends régulièrement. Trop intimidée. Stupidement.
R. m’a fait le même aveu un peu plus tard. Au bout de l’après-midi, j’ai ressenti comme depuis quelques temps une immense fatigue que R. a pris pour une sorte de concentration pensive… Comme on peut se tromper ! A partir de ce moment, j’ai trouvé passablement insupportable son besoin d’en référer quasi systématiquement à l’équipement technique du « bon » photographe (ce qui m’arrive souvent en sa présence), sans pouvoir cependant entrevoir d’autre issue que celle de me fâcher avec lui à ce sujet, ce dont je n’avais ni la force ni le temps à ce moment là.
Je crois que lors de notre
prochaine escapade commune, je lui interdirai de prononcer les mots « grand
angle, K200, pixels, multizone, rafale, capteur, retouche, centré et surtout RRRRRRRAAAAAWWWWWWWWWW ! »
au moins pendant 115 minutes (une occasion unique de débuter l’apprentissage
de la langue des signes ?).
Commentaires
Wouaw tu l'as vu EN VRAI notre Alain Barateau !!!