J’ai pas de boulot, mais j’ai des ami(e)s : une chance… car en se rencontrant, en s’écoutant et en parlant autour de nos vies, chacun de nous peut découvrir un horizon insoupçonné que l’autre lui donne à voir. Ce matin, Marion, sur le chemin du jardin et Pierre, à qui je venais confier mes plants pour les 3 prochains jours où je serai absente, m’ont rappelée à cette heureuse magie.
Parce qu’il faisait beau après 3 jours de pluie, parce que j’étais à la fois contente d’exister et de les trouver sur ma route, parce que l’échange peut se réaliser quand l’attention est là, sans autre attente, juste le besoin de se dire ou d’être ensemble, à travers et avec toutes nos différences.
Je suis passé au jardin où les roses s’apprêtent à éclore et où le muguet s’est mis en fleurs. Mon essaim de moucherons a enfin déserté les tiges où il gitait ; d’après mes recherches internet, il s’avérait nuisible. La pluie l’aura aidé.
Ce soir, direction Offenbach, où je retrouverai Hélène, invisible depuis le réveillon du 1er janvier dernier. Je m’en réjouis d’avance.
D’ici là, j’organiserai mon départ pour les environs de Castres où j’irai tresser, montrer et je l’espère, vendre…
Bizarrement, depuis mon retour de Lille, je fais l’impasse sur nombre d’activités qui me tenaient éveillée. Comme si réaliser le départ devenu plus imminent de mon père m’obligeait à me consacrer à l’essentiel : le sens de ma vie.
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"direction Offenbach, où je retrouverai Hélène"