A 4 heures d’ici se trouve un petit paradis ; il m’a fallu presque 70 jours de canicule pour enfin m’en réjouir, le temps de me souvenir…
A force de sécheresse, je rêvais d’eau chaque jour un peu plus ; une eau puissante et douce, une eau spacieuse et forte, une eau de volupté et de réconfort, une eau que la rivière claire mais étroite ne pouvait m’offrir.
J’avais pensé l’océan, d’abord… Mais celui que j’aime, avec ses côtes sauvages et découpées, est loin par la route, trop loin pour mon corps déjà exténué.
Au pique-nique chez Christine, entre Marion et Eric repartant pour Manosque, j’ai su qu’il m’attendait. Je voyais l’étendue turquoise et les gorges émeraude, et ma soif de m’en envelopper toute entière.
Nous avons campé au bord du lac, mangeant chaque soir sur les galets, jusqu’à ce que seuls les reflets nous ramènent aux étoiles.
Un bonheur infini…
Sur la route...
Commentaires
l'eau indispensable à la vie
jolie balade
bonne journée