Rien ! Les fers à bétons plantés dans la terre pour tuteurer mes tomates restent ventousés à leur base. J’ahane, les balance, reprend la pioche pour creuser un peu plus en profondeur le trou déjà haut de 20 cm, je force comme une damnée en poussant des rugissements, ventre serré et pieds arc-boutés, sans succès. L’argile les retient malgré moi.
Depuis 2 ans que Pierre m’a prêté ce lopin aride que j’amende peu à peu, jamais une terre ne m’a fait tant pester ! La plupart de mes plants ne s’y retrouvent pas, tentant de tracer en surface faute de pouvoir percer la marne. Seules, fraises et salades, peu gourmandes en racines, s’en contentent. Groseilliers et mûrier donnent là où les framboisiers renâclent. Il faut dire que le soleil n’arrive qu’à midi et qu’un bassin jouxtant mon carré, je me débats entre la pierre et l’eau pour faire pousser fleurs et fruits.
Parfois ras le bol, même si au printemps, l’espoir renaît souvent :
lorsque le vert paraît (avant de sortir des oignons minuscules...) !!!
Commentaires
Quelques remorques de terreau de feuilles et des sacs de fumier ont permis les premiers semis. Mais c'est lin d'être suffisant pour fertiliser une terrasse ayant servi de parking aux engins divers ayant servi à construire la maison du propriétaire ! Merci pour les envcouragements ; ils ne sont pas superflus !!!
une terre ingrate peut être faudrait-il mettre l'engrais pour récompenser tout ce travail un bon sport mais fatiguant si les résultats sont décevants !!!bon courage