De nouveau sur le terrain et l’ardeur me reprend ! Tant de feuilles à ramasser chez A., qui vont s’aller mourir dans le compost de Pierre, en contrebas. Les branches volées au vent, reposant brisées sur le sol hivernal. Et, à peine arrivée, ma toute belle, qui vient me saluer, me fait son numéro, se laisse gratouiller de derrière les oreilles, m’accompagne dans les escaliers, se pose à mes côtés quand j’ai choisi mon point. Je lui dis mon plaisir de la retrouver, de lui tendre cette branche qui la met aux aguets, de la voir bondir sur la proie qui s’enfuit, de poursuivre le jeu encore un peu… N., sa tête ronde, ses yeux si bleus, ses roulements et ses bonds, son espièglerie, sa séduction…
L’air me stimule, l’odeur des feuilles, de la terre, du bois et pour finir, des cheminées qui s’allument avec le soir. Comme c’est bon ! Comme je me réjouis de participer à cette vie grouillante, même en sommeil. Enfin !
Commentaires
C'est à dire que je suis encore trés irrégulière et je n'ai pas voulu ameuter la foule de peur d'en être débordée (ah ! ah !). Enfin, pour mon dernier article, la renaissance est au point mort ... mais ce n'est qu'un passage !
Je viens seulement de me rendre compte que tu as recommencé à écrire ! ( grâce à tes commentaires sur mon blog )
Tu aurais du envoyer un faire-part ( de renaissance ? enfin , j'espère )
C'est chouette ! je vais vite lire ... Bises F