D’accord, j’ai bronzé… puisque me voilà accusée de revenir du ski (souvenir lointain de mes jeunes années 3 étoiles suivi d’un mix stem chasse-neige quand le tout shuss enivrant ne s’y prêtait pas). Aujourd’hui, je serais plutôt adepte du silence raquettes sur le crissement poudreux d’un tapis sans taches. L’idée me trotte parfois de ce retour dans un chalet tout bois, convivial et joyeux, les pieds au coin du feu tandis qu’un repas bienvenu s’apprête à me régaler. Puis j’entends A. m’expliquer son dernier périple neigeux sur la route ; bloqué 3 H sans possibilité d’avancer, dans le froid métallique d’un véhicule inadapté aux circonstances. Je reste donc ici… en rêvant d’un jour où le déneigement des routes ne m’empêchera plus d’aller m’enfoncer dans cet exil chaleureux.
En attendant, je m’applique à tailler, nettoyer et extirper l’herbe qui prend racine sur ma parcelle depuis ces quelques mois où je n’y étais pas. Avant l’arrivée du fumier, tout doit être en place ! Comme le soleil est de la partie depuis 1 semaine, je toilette en petite tenue, par 15 ° à l’ombre. Jambes et épaule nues, je pourrais même passer le maillot en tout début d’après-midi ! Mais emportée par ma tâche, je ne me rhabille souvent que bien trop tard, quand le froid, ressenti bien avant, commence à se faire indécent. Trop tard, de retour au chaud, la gorge me gratte, la tête s’embrume et je frissonne. Zut ! J’ai horreur d’être malade… sauf si je peux être chouchoutée. En prévision, je ferais bien de m’organiser ; penser donc à ramener de la ville : un plateau repas au lit télécommandé, un lutrin tourne-pages pour mes romans préférés (toujours au lit), une livraison quotidienne de « fruits de mer » et quelques grogs au Habanna et miel de lavande, la vue sur la mer et le bruit des vagues…
Commentaires
Aïe ! encore une imprudente , victime de cette météo trompeuse … j'espère que ton passage enrhumé ne durera pas trop … Bises