posté le 15-07-2024 à 14:08:41
Au marché
Le
paysage brumeux crache une pluie fine qui retarde mon projet
jardinier ; je décide donc de me rendre au marché pour
réserver mon saucisson maigre (addictif) chez Christophe avant
d’aller flâner sur les friperies associatives sans rien y trouver.
Il faut dire que j’ai de nouveau repris quelques kilos après
toutes les agapes de juin chez les uns et les autres (dont chez moi
pour inaugurer mon nouveau salon repeint). Et puis, à raison d’une
cinquantaine de km par jour prévue sur 15 jours de randonnée
cycliste, je présume avec optimisme les perdre prochainement. Bien
sur, je passe par la mairie pour y laisser mon commentaire écrit sur
les nuisances auditives subies récemment et celles à venir. J’y
ajoute la carte de visite du groupe sympathique de jazze manouche qui s’est installé
au bord des halles en réjouissant les oreilles d’un public averti.
Grrr... pourquoi mon fichier audio apparait il dans mon article et pas sur le blog ? !!! Déjà que j'ai mis 3 plombes à le faire passer de vidéo (qui ne passait pas même compressé) à audio, y en a marre de ces problèmes techniques chronophages !!! HELP kikonkisiconné !
Je
rentre déposer mes victuailles au frais et me rappelle l’état
dégradé de quelques sécateurs dont le rémouleur ambulant ne fera
qu’une bouchée avant midi. J’en profite pour acheter le plant de
courgettes qui manquait encore au jardin (les limaces m’en ont
mangé 2 !).
J’ai
eu le temps d’acheter une nappe dans un tissu indien bien joli, de
discuter avec son vendeur sur les choses de la vie dont sa désolation
de ne pas savoir que sont devenus la grande famille de vendeurs
syriens (fabricants de tissus en soie de Damas) auprès de laquelle
il se fournissait aussi avant la guerre. « Il faut s’occuper
de l’humanité, la planète s’en sortira toujours » me
lance t-il au moment où nous nous séparons.
En
effet, à l’heure où l’écologie devient plus punitive
qu’allègre, où chaque activité de l’homme se retrouve corrélée
à un taux de carbone au lieu d’une contribution au bien-être
personnel et/ou universel, il y a de quoi s’interroger...