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Hier, en fin d’après midi, j’ai sollicité Joséphine avant l’heure de notre rendez vous ; je n’en pouvais plus de me voir si contrariée par la dernière coupe de Cécile, précédemment pourtant si habile. En arrivant, elle m’a montré sa nuque où subsistaient quelques rugosités oubliées par Frédérique. Je lui ai arrangé ça au rasoir puis elle m’a rectifiée au ciseau. On s’en est trouvées bien toutes les deux ! Elle jubilait d’émotion en m’apprenant la visite impromptue réussie qu’elle avait rendue à sa mère, boudée depuis de longs mois. Cela m’a touché qu’elle partage avec moi ce beau moment qui la rendait si heureuse, quand je l’avais quittée un soir bien noire sur sa vie d’aujourd’hui et à venir. Il faut dire qu’avec le manque d’argent et les restrictions qu’il impose, le désir et l’envie sont vite malmenés. Quelle est cette société capable de négliger de belles âmes quand les plus cyniques s’enrichissent à souhait ? Puis nous sommes allées écouter les poèmes de Odile et Daphné avec les autres invités de Françoise. J’avoue n’avoir guère été sensible à ces lectures, sans pour autant renier le talent de leurs auteurs. Mais j’ai bien apprécié la présence de certaines personnes connues et inconnues rencontrées pour l’occasion. Et bien sur, le « grignotage » proposé par Françoise !!!

Aujourd’hui, ma quête est autre : je dois trouver une assurance auto m’offrant des conditions plus sympathiques que l’actuelle qui me « propose » (sinon résiliation du contrat à échéance) de doubler ma franchise tout en augmentant ma cotisation (comme si ça ne suffisait pas) pour cause de « sinistres » trop coûteux ces 3 dernières années.

Merci donc à mon ex voisine (OUF!!!) dite « bipolaire », agressive et délinquante pour avoir rayé tout le pourtour de ma Kangoo tout en crevant un pneu (celui sous l’arbre pour pas qu’on la voie) une nuit où elle était encore bourrée et shootée. Le reste : impact sur mon pare-brise avant et froissement de tôle sur l’arrière suite à une trop grande délicatesse de ma part (j’ai reculé dans une rue étroite pour laisser passer un fourgon avec remorque qui ne m’a même pas remerciée tout en voyant que je venais de m’enquiller dans une pierre assez basse pour atteindre mon pare chocs mais pas assez haute pour être vue dans mon rétroviseur).

Merci au préfet qui, bien qu’ayant reçu ma plainte (la 4ème) dûment relayée par le gendarme qui m’avait pris en affection à force de me voir revenir, en a fait des boulettes comme les autres pendant que l’auteur des voies de fait allait se payer un séjour de plus avec ses congénères, dans un chalet en bois en Lozère aux frais du contribuable. Grâce à eux je vais peut être payer mon assurance moins cher car des pistes intéressantes suite à mes recherches commencent à s’ouvrir. Histoire de me détendre et de consoler Lili, je suis allé nettoyer sa piscine tout en... m’y baignant pardi ! Ah la faicheur de l'eau !!!