VEF Blog

Rentrée dimanche soir après 2 jours de route, j’ai dû gérer un retour chez moi perturbé par quelques imprévus parfaitement désagréables occasionnés par les hôtes reçus en mon absence, via la plateforme la plus connue, anciennement nommée Guest to Guest. Ayant déjà utilisé ce système sans souci, j’avais donc peu d’appréhension en récidivant, m’organisant pour une logistique imparable, soutenue par deux voisines amies et ma fiche d’accueil, dûment préparée au fil des jours, pour aider l’occupant à gérer au mieux son nouvel espace.

Il y eut quelques messages échangés pour ce faire puis, une fois l’hôte arrivé, je reçus celui-ci «j’ai poussé vos affaires pour mettre mon fond de coffre ». Bien, me dis-je, il est normal qu’une personne souhaite prendre ses aises, même si la formulation me semblait maladroite. Pourvu qu’elle me remette mes « choses » en place en partant…Pendant les 12 jours qui suivirent, en itinérance vélo au fin fond de la Bretagne, j’eus à m’occuper d’autres rencontres et paysages suffisants pour me distraire de cette étrange impression.

 

 

 

 

Puis, 2 jours avant son départ, je m’enquérais auprès de la dame (venue avec sa nièce) de savoir si tout allait bien et lui demandais de penser à me laisser le logement aussi propre et rangé qu’elle l’avait trouvé. Mais loin d’avoir cette intention, celle-ci m’apprit alors qu’un billet laissé pour le ménage devrait suffire à me satisfaire ! Bien qu’aucune entente préalable de la sorte n’avait eu lieu entre nous au départ, je dus m’organiser en urgence pour trouver une personne de confiance à 1000 km de chez moi me permettant de rentrer dans un logement décent, ce qui m’irrita forcément. Par la suite, je découvris – parce que madame avait mal lu mon annonce- que toutes mes plantes vertes avaient souffert de la soif et qu’une demi douzaine en était morte ! Enfin, parce que la même n’avait pas lu les notes d’usage, que 2 de mes stores vénitiens sur les 3 s’étaient décrochés de leur support en se déchirant faute d’avoir été remontés sous le vent ! Et tout cela sans aucun message d’excuse, de regret ni proposition de dédommagement.

Je crois que c’est ce qui m’a le plus affectée, ce mépris et cette arrogance. Et ma tristesse de retrouver brûlées ou abîmées mes compagnes de vie. Je ne sais comment tout cela se soldera mais le litige est déclaré et la caution pour l’instant retenue par le site. A voir… En attendant, si mes concombres citrons ont sagement attendu mon retour, les tomates se font désirer. Comme j’ai décidé de ne rien tailler cet été, je suis allé interroger internet à ce sujet et j’ai trouvé le site d’un autre jardinier paresseux m’encourageant dans cette attitude, ici : https://jardinierparesseux.com/2017/07/08/la-verite-au-sujet-des-gourmands-de-tomate/