J’ai beau vouloir éviter de parler politique sur ce blog, la déliquescence de plus en plus évidente de l’appareil d’État accompagnée de l’irresponsabilité aussi arrogante que méprisante (mais ces 2 attitudes ne sont elles pas cousines) de ceux qui prétendent nous représenter m’inspire un dégoût et une colère difficiles à éloigner.
Je voudrais bien que l’effervescence de ces sentiments me mène quelque part où, plutôt que de me morfondre avec un sentiment d’impuissance voire d’écrasement, le monde m’apparaisse encore possiblement lumineux. Bien sur qu’il l’est à mon échelle intime parce qu’en toute chose, je privilégie mes liens avec la beauté où qu’elle se trouve et celle de la nature en particulier.
Mais comment faire abstraction du contexte de plus en plus vil qui nous est imposé par une minorité de gens préférant s’étourdir dans la grossièreté d’une vacuité narcissique plutôt que d’éprouver la grandeur d’un sentiment universel ?
Je parle de nivelage voire d’inversion des valeurs, résultat de décennies à refuser toute critique censée à l’égard de quiconque « exprime sa diversité ».
Exaspérée par le leitmotiv du « vivre ensemble » quand celui-ci ne signifie plus qu’une infâme bouillasse devenue aussi toxique qu’opportuniste.
Le choc des cultures ce n’est pas l’assimilation de la banalité mais l’échange du prodigieux. Sinon, à quoi ça sert d’être différent ?