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Sur mon journal de l’agglo, j’ai listé un concert offert par la mairie d’un bourg à 30 mns du mien. Je lance une proposition de covoiturage à mon une demi-douzaine d’intimes locaux. La moitié me répond négativement en me remerciant. L’autre se tait.

Tant pis, j’y vais quand même ! J’y retrouve C. dit Barney, qui œuvre pour la mairie du dit lieu. Ce soir il est ingénieur du son « sourd » me précise t-il en souriant alors que je l’interroge sur l’efficacité de son appareillage. Cet homme là est aussi un auteur compositeur exceptionnel trop timide pour être connu, hélas.

Le concert commence par une alliance de 2 groupes Gospel qui me plaît d’emblée. D’abord parce que le chef de chœur a du cœur et du coffre, outre le sens du swing et de la communication avec son public à qui il explique le contenu et l’origine de chaque chanson.

Ensuite parce qu’il termine son répertoire sur le fameux « Happy day », que ce public reprend avec enthousiasme.

  La seconde partie du concert est reprise par un orchestre d’instruments à vent pour l’essentiel, qui a l’audace de jouer l’allegretto arrangé de la 7ème symphonie de Beethoven, un de mes titres favoris. Ce n’est pas une réussite pour qui, comme moi, me régale de l’original. Mais la beauté de cette pièce incitera peut être quelques néophytes à s’y intéresser, je l’espère. Je découvre amusée d’autres morceaux dont le « Train de plaisir » de Strauss, retrouve Nougaro sur un mélange de 3 de ses titres dont le merveilleux « Toulouse », après la marche de Rossini…

Ces 3 heures passent vite et je rentre ravie de mon escapade avec l’envie de retourner à ‘écoute de ces titres délaissés pourtant tant aimés jadis.