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Le soleil est revenu après une journée déferlante durant laquelle des trombes d’eau ont envahi sols et cours. J’avais rendez vous avec mon garagiste ce même jour et c’est un peu inquiète que j’ai pris la voiture, dont le sol côté conducteur baignait dans 5 cm d’eau, pour affronter une route sur laquelle se déversaient des cascades dégorgeant leur trop plein en traversant des flaques transformées en lacs. La rivière, triplée de volume, restait encore heureusement en contrebas de la route. Après une demi-heure de ce parcours stressant, j’arrivais au but pour trouver portes fermées devant lesquelles s’alignaient plusieurs véhicules de la même entreprise. J’envoyais illico un message à Françoise pour lui dire ma déception et l’inutilité de son déplacement censé me ramener à domicile le temps de la réparation. Puis je m’engouffrai chez Aldi, en face pour flâner au sec en l’attendant… En sortant peu après, toujours sous une pluie battante, je repérais sa voiture stationnée au lieu dit de notre rendez vous...devant le garage cette fois ouvert ! J’avais juste un peu d’avance mais, énervée par ces intempéries, je n’avais pas vérifié l’heure !!!

Heureusement, Françoise n’avait ni lu, ni entendu mes messages ! Cela m’a attristée d’apprendre qu’elle envisageait de quitter mon voisinage. Même si l’on se voit moins qu’au temps où la chorale nous réunissait, j’aime sentir sa proximité bienveillante.

En récupérant ma voiture le lendemain matin et conduite par Isabelle, j’ai convenu d’un autre rendez vous pour réparer la « piscine ». Je l’avais déjà fait moi-même il y a 2 ou 3 ans à l’aide d’un tuto internet (dégagement de feuilles sous le pare brise) mais là, avec le froid, j’ai préféré déléguer pour une heure d’intervention.

Le lendemain, j’ai repris la marche pour aller voir la rivière. Le pont noyé l’était encore...