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Titre du blog : courrédjole à l'Ayrolle
Auteur : lataraillettealn
Date de création : 12-05-2008
 
posté le 31-07-2008 à 15:20:51

Le quatrième jour

Là, je suis en repos ! Histoire de les narguer, j'ai demandé à mes compagnons de dortoir de ne point  troubler ma "grasse matinée" sous prétexte qu'ils se lèveront une heure avant moi... pour attaquer une montée de 1000m, en avant-goût d'une étape longue et corsée ! Je ne voulais pas la tenter avec mes chaussures neuves (gare aux ampoules !) et puis... pas envie de "courrir" comme j'aurais certainement dû le faire pour suivre le rythme de la journée !

Plongée dans un demi-sommeil, je les entends s'activer autour de moi... Il est huit heures quand j'émerge pour trouver, attendrie, au pied de mon sac, le pique-nique du midi. Tout le monde est parti. Je petit-déjeune avec les restes tout en me faisant confirmer par notre hôtesse l'heure d'arrivée du "Sherpa", le service de transport des sacs d'un gîte à l'autre, qui m'emmenera aux Fonds. Un petit tour dans le village...

et je rentre plus tôt que prévu, souscieuse de ne pas rater mon taxi.

Bien m'en prend car il arrive précisément en même temps que moi, soit une demi-heure avant le "rendez-vous" !!! Ca s'appelle du "feeling" ou je me trompe ? !!!

Couleur éblouissante des lupins qui ornent la devanture du sculpteur sur bois :

 

 

  Il est aussi temps de leur dire adieu après un dernier cliché...
 

 J'embarque dans le mini-bus à droite de mon "chauffeur" avec qui la conversation s'engage facilement et gardera son aisance décontractée durant les deux heures de trajet. Lui est moniteur de ski l'hiver. Nous évoquons les activités locales et j'apprends, surprise, qu'il existe peu ou pas d'exploitation maraîchère ou fruitière (fruits rouges) dans les environs. La rudesse du climat en est la principale raison (il peut geler de septembre à mai). La culture ayant par ailleurs ancré l'habitude de l'élevage et des produits laitiers, plutôt que toute autre.

Passage enchanté au col de l'Izoard, comme dans un désert. Je ne me rappelais plus de l'aridité grandiose de ces montagnes bordant la route et menaçant à tout moment de s'effondrer sur elle ! C'est impressionnant et terriblement... glacial !

Pour arriver aux Fonds, il faut passer sur un chemin tantôt goudronné, tantôt pas ; ça dépend du budget  et peut-être d'autres humeurs. Pendant 12 kms, nous parcourons ainsi un damier dont les morceaux rafistolés ne se suivent pas forcément ! Enfin, voici le refuge !

 

Et une façon peu énergivore de laver les patates pour le repas de ce soir...


Le hameau se compose de plusieurs chalets en réfection, qui, pour la plupart sont des extensions de l'hébergement commencé sur la première maison. Notre gîte est indépendant, disposant d'un salon, d'une terrasse et d'un dortoir tout en pin sous les toîts, vaste et clair, trés agréable et même... chauffé !
Il est presque 14H quand je prends le chemin du col de Malrif, au départ pour venir rencontrer mes acolytes, puis...
 
 ...il fait si bon près du torrent ; j'y passerais bien un moment...
 
A force d'attendre, je m'endors... Pas l'intention d'aller si haut pour marcher encore 2 heures dans la chaleur.  Je suis bien là et je me répare pour demain.  Ca défile sur le sentier, non loin. Je les verrais bien passer... 
ET VOUI ! Philippe a changé de tenue donc j'ai un peu de mal à le reconnaître, mais lui non ! Notre petit groupe s'est enrichi de trois têtes supplémentaires, venues en famille. On fait connaissance et je les accompagne pour la descente.
 

Commentaires

hortensia le 31-07-2008 à 19:45:52
Ouf, quelle balade ... et quelle énergie.

Toujours aussi jolies ces cartes postales. Les pros n'ont qu'à bien se tenir, na.