Ramenée de mon séjour alpin, la tome de vache s'est trés vite épanouie dans mon frigo "américain" qui, depuis aujourd'hui (par contestation ?), refuse obstinément de me verser de l'eau fraîche... J'ai dépouissiéré le mode d'emploi pour le consulter prochainement et remisé les protéines parfumées au compost (la poubelle de 50l me promettant quelques jours fumeux en réponse à ma sollicitude...).
Et puis, je suis sortie (il le fallait !) pour faire quelques achats (bière...) en prévision de l'arrivée de Jean-Mi et Monika. Sur le parebrise de Camille, un nouveau mot d'ordre, le second en deux semaines à 33 € pièce !!! Hier la police municipale (le nouveau !), aujourd'hui la gendarmerie. Je me sens cernée et surtout... devenir plutôt furieuse ! La grand rue ne comportera jamais assez de stationnement pour tous ses habitants et depuis 13 ans que j'y habite, ceux-ci avaient droit à une certaine tolérance des autorités tant que leur véhicule ne gênait pas le passage... ce à quoi je veille systématiquement lorsque je me gare !!!
Mais ces agents n'en ont cure ; autorisés à verbaliser tout dépassement législatif, ils ont cessé de s'interroger sur le bien-fondé et les priorités du délit... Je cours à la mairie pour protester, puis vers l'officier municipal qui m'indique les heures auxquelles je pourrai trouver le "responsable" (dans 5 jours !). Puis direction la gendarmerie où je dois retourner cette après-midi pour risquer d'apercevoir l'autre...
Dans la foulée, pourquoi hésiter ? J'irai trouver (enfin !) le propriétaire de mon ex-nouveau logement pour l'informer de ma décision, tout m'en excusant et en lui proposant de prendre en charge la recherche d'un nouveau locataire... Tout en refusant mon soutien, il regrette de m'avoir fait confiance. "J'aurais dû vous faire payer le préavis..." Mais lequel ? La locataire est encore dans les lieux et j'ai signé pour septembre. Lui est-il légalement possible, en l'absence d'état des lieux, de me faire payer caution, loyer et tout le toutim ??? !
Certes, j'ai changé d'avis mais ne me défile pas pour autant. J'espère que la surprise et sa déception passées, il s'en rendra compte et ne cherchera pas à me charger...
De son côté, Anne fera en sorte de passer le mot à ses voisins pour que le logement soit reloué au plus tôt !
Enfin, me voilà fixée (ou presque !) et de toutes façons, j'ai bien vu au regard interloqué des passants que mon humeur les effrayait, ragaillardie par l'adversité, prête au combat puisqu'aujourd'hui... c'est la guerre !!!
Commentaires
Comme dans les graaaaaandes villes (prononciation avé l'assent!), il faudra un certificat de résident affiché sur le pare-brise!