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Chantier...

Mercredi : jour épique ! Sylvain m'a proposé son aide pour finir l'électricité commencée en... janvier !  Nous y avons passé la journée et, après l'avoir reconduit sur Alès où il avait laissé sa voiture que le garage lui a rendu indemne faute de pièces (15 jours d'attente !), je rentre chez moi pressée en vue du repas prévu chez Yolande...

A peine arrivée, je me précipite sur la gazinière pour confectionner ma part du festin mais... plus de jus !  Je descends pour remettre le compteur qui saute le temps de remonter. Après quelques allées et venues toujours infructueuses, j'appelle Sylvain déjà à Nîmes. Panique à bord ; l'heure tourne et je dois passer prendre Jeanine dans 30 mns !

Sylvain me dépannera finalement par téléphone en s'excusant pour une fausse manoeuvre de sa part (un pont qui faisait masse et que je supprime).  OUF ! J'appelle Yolande et Jeanine pour les prévenir de mon retard, le temps de finir la cuisson des Bintje (mes miennes !) dans une sauce de tomates russes et d'oignons rouges (idem) aromatisée aux herbes du jardin, de me passer sous la douche, d'enfiler une autre robe longue en lin kaki, de m'apprêter avec régal pour cette soirée "nanas" !

A 20H10, Jeanine inconsciente, bavarde encore devant chez elle, pas prête du tout ; j'ai un peu de mal avec ça, m'étant super pressée pour être à l'heure dite chez Yolande qui nous attend et ayant laissé la maison "en vrac" pour ne pas être en retard... Mais impossible de me fâcher avec Jeanine ! J'aime trop sa gouaille qui a pourtant perçu, sous mon calme apparent, la tempête en cours (que je modère bien vite en réalisant que son répondeur n'a pas eu l'occasion de lui délivrer mon message).

Je relativise :  la vie est belle et mon stress "nordique" n'a aucunement le droit de gâcher cette soirée. D'ailleurs, Jeanine se change à toute vitesse et Yolande nous accueille avec le sourire et sans aucun reproche ; je suis dans le Sud...

 Nous prendrons l'apéro dans l'obscurité du jardin (tiens, on voit mieux les étoiles d'ici !) et le repas à l'intérieur. Yolande nous régale des premiers cèpes ramassés (il faut faire un voeu !) et je découvre un peu mieux l'univers commun de ces demoiselles du cru, travail à l'usine et souvenirs de famille...

Jeudi : j'ai décidé de me "mettre au vert" en allant schoppiner sur Alès. Besoin de me changer les idées avant de "reprendre" le "travail" ; c'est-à-dire poser la lampe et l'interrupteur de la mezzanine (eh non ce n'es pas fini !) , en profiter pour réaménager mon coin "atelier" de manière plus fonctionnelle (ras-le-bol de me faire griffer par du rotin chaque fois que je pénètre dans mon salon !), envoyer 40 lettres aux éventuels adhérents, refaire mon prévisionnel proprement (trés dur !) pour argumenter solidement ma prestation auprés des pourvoyeurs de salle m'ayant recontactée (en 2mns téléphone, j'ai fait baisser du tiers le prix annoncé par une mairie intéressée, mais ce n'est pas toujours aussi simple et de plus, celle là se trouve un peu loin de mon premier périmètre...), préparer la réunion annoncée (mais qu'est-ce que je vais leur dire ?!!...), repeindre couloir et toilettes, me faire une cabine "sauna", agrandir le balcon, acheter des volets roulants mauves, etc, etc.

 Finalement, c'est la salle de bains qui héritera en priorité d'un luxueux meuble à chaussures-miroir déniché chez Emmaüs ! Depuis, la pièce s'est agrandie et je ne cesse de me mirer EN ENTIER enfin ! Cela ne m'étant pas arrivée depuis 13 ans, je m'abreuve d'overdoses !!! Ah, comme je suis belle ! Pas si grosse finalement, toutes proportions gardées  (j'évite la position "profil" pour plus de confort moral...).

Eh là, vendredi, eh ben... je vous écris, quoi  !!!

Bon d'accord, je n'ai pas de photos et en fait, j'ai croisé Henny ce matin, les larmes aux yeux. Alors, ça me fait mal de la voir comme ça. Ce soir, on se fera un petit repas entre amies, promis !