VEF Blog

Aujourd’hui de 17H30 à 20H00, hier insignifiante, avant-hier grandiose (12 heures non-stop !) ; qui a dit qu’il n’y avait plus rien à faire après l’été… AU JARDIN !
Heureusement que je l’ai, lui, mon havre pour me réfugier du bruit incessant des chantiers qui me cernent ici, chez moi où je ne suis plus qu’à peine.
Quels chanceux que ces bourguignons construisant un château du 13 ème à la façon du Moyen-Age, sans décrouteuse, sans gazoil, sans bétonnière, mais le grincement des bois, le martèlement d’enclume, le souffle des brasiers, les voix qui se hèlent (car là on les entend !), la pierre qui se fend… une taille humaine pour mes ouïes de même !
J’aime pas la tronçoneuse non plus ; la scie va plus lentement ; ça me rassure.
Que vous dirais-je de ces quelques jours passés sous silence ; la vie va avec le passé qui revient quand je voudrais ne jamais l’avoir vécu.  C’est l’histoire de l’automne : les arbres flamboient et d’autres fruits apparaissent : chataîgnes, un restant de figues accompagne l’espoir des premières girolles. Tout va sous les feuilles et le raisin se grapille sans même se cacher. On glane, inquiets du froid à venir, rêvant que la chaleur ne s’arrête jamais…