A Ste Croix de Caderle, oui ; il neige, d’après les dernières images transmises par Corinne, mais point ici. De la flotte sur ma deuxième couche de peinture. Aviserai demain pour la suite à donner…
Entre temps : enduit sur le mur cloqué par l’humidité, puis recherche d’autres trous à boucher pour finir la pâte. Enfin, je monte au grenier pour mettre un peu d’ordre. Le temps s’y prête ; il fait si doux que je vous écris encore sans fenêtres (ni moufles !).
Quelques images de ma journée d’hier, froide et humide, mais passionnante (même si l’exposé théorique dans un environnement réchauffé après la pause déjeuner me vit somnoler quelquefois. Pardon Gérard, ça m’arrive de plus en plus souvent de m’endormir dans la position assise…).
Hier donc, je participai à une formation sur le thème « Connaître le sol » proposée par une antenne locale de la Confédération Paysanne qui me compte toujours parmi ses adeptes malgré mon éloignement professionnel – mais non personnel – de cette activité. Avec un agronome passioné, nous sommes donc allés sur le terrain, bottes au pied, pour observer la terre. Quel environnement ? Quelle flore ? Quelles couleurs selon les profondeurs ? Quelle porosité ? Quelle structure ? Logique et déduction pour connaître l’histoire d’une glaise plus ou moins fertile…
Et puis, explications plus techniques sur tout ce qui influence et construit une terre – en gros, air, eau, matière organique et minéraux s’interpénétrant de haut en bas et inversement. Entre deux : limon, sable, argile. Calcaire ou acide ?
Saviez-vous que la roquette, le radis et la moutarde sont des crucifères ? Et que cette famille augmente l’acidité de laterre ? Que la «marne» (comme le sol crayeux du même département) est une terre moitié calcaire, moitié argile -dont j'aurais bien besoin pour rééquilibrer la mienne si elle s’avère acide comme la plupart des schistes cévenols ?
Une seconde journée est prévue pour compléter ce premier épisode, que j’ai omis de rapporter par écrit, hélas, Gérard n’ayant prévu aucun résumé à nous communiquer !!!
Les deux seules comparses l'ayant relaté l’ont fait en anglais et en allemand ! Eh oui, nos maraîchères nouvelles arrivent parfois de loin… A noter, une majorité de femmes encore pour cette réunion pourtant essentielle pour comprendre un peu mieux ce que l’on fait, pourquoi et comment, et donc REFLECHIR ET EVOLUER dans la pratique d’un métier...
Commentaires
écoute , je te propose un échange de terre , la mienne est argilo calcaire à vue de nez de quelqu'un qui n'y connait pas grand chose ... seau par seau , jusqu'à avoir deux jardins parfaitement équilibrés ..... seulement , on aura tellement mal au dos qu'on ne pourra même plus planter un oignon de tulipe ! ceci dit , ça a l'air vraiment intéressant à apprendre