VEF Blog

Depuis plusieurs semaines, les vêtements d’été relégués dans cartons et valises, je redécouvre les pantalons censés me protéger un tant soit mieux du froid qui arrive.

ET LA, interdite et horrifiée, je dois affronter une triste réalité. Au départ, le pantalon, fourbe et insidieux, se prête à mes ajustements les plus fous, allant même parfois jusqu’ à m’entourer étroitement la taille. Dès lors, pourquoi me méfierais-je ? Les quelques kilos supplémentaires - repris sans aucun effort en quinze jours dans ma grande sollicitude à l’égard d’un partenaire allergique aux ceintures et liens de toute sorte -  devraient logiquement m’attirer ses faveurs… QUE NENNI ! Rêvant d’une liberté totalement illusoire, ce dernier s’empresse de suivre le cours descendant de la Bourse et de mes vieilles chaussettes pour dégringoler lamentablement jusqu’à dénuder effrontemment le bas de mon dos, comme si sa courbe - certes affriolante - ne demandait qu’à s’offrir aux intempéries diurnes…
Encore aujourd’hui, pendant que je chouchoutais dans l’ombre hivernale framboisiers et dalhias, la nuque au niveau du sol, un monstrueux courant d’air froid m’obligeait à tirer sur le bas d’un haut décidément lâche tandis que j’abreuvais d’injures les fabricants de «prêt à porter», complètement à côté de ma morphologie pourtant typiquement féminine. C'EN EST ASSEZ !
Je pousse un cri pour  :
que les pantalons pudiquement dénommés «taille basse» en aient vraiment une,
que les autres prétentieux – dénommés «taille haute» et tutti quanti soient désormais capables de tenir en place sur un fessier qui réclame simplement le droit d’exister, même dépourvu du rebondi « Barbie »,
qu’enfin les « haut » (sweet et co), censés nous réchauffer les reins cessent de se barrer vers les aisselles…
Et je ne permettrai à personne de me dire que « je suis mal foutue » !!!