Titre du blog : courrédjole à l'Ayrolle
Auteur : lataraillettealn
Date de création : 12-05-2008
Auteur : lataraillettealn
Date de création : 12-05-2008
posté le 13-02-2009 à 22:05:43
Pour ne rien oublier
Vue de près la peau de mes mains me fait pitié ; sèche et opaque après une autre journée de peinture… finalement gâchée par une bouteille de white spirit glissée des doigts dont les éclaboussures m’obligent à repasser en partie sur le travail déjà fait…
Coût du bidon de 5l : entre 13 et 15 € (bizarrement plus cher chez le marchand de matériaux !). La glycéro c’est bien plus beau, mais pas pour le nettoyage des rouleaux, pinceaux et compagnie. Enfin, vu le prix d’un rouleau, il vaut encore mieux s’offrir le bidon…
Donc, je ne suis pas allée au jardin, dont le sol était encore gelé hier. Il y aurait bien les rosiers et quelques arbustes à tailler, quelques bois à griller sous un soleil douillet… Le vent glacial ne s’éteint pas et il faut bien avancer les travaux ici. Vacances obligent !
Enfn, me disais-je, me reste ce programme de randos offert par l’association locale ! « Pic de la Tourette, 620m de dénivelé, physique » : juste ce qu’il me faut pour diminuer les quelques bourrelets en formation depuis ces derniers mois et sentir mon corps enfin fatigué ! Mais il sera dit que je n'échapperai pas à l'adage : Troisième tentative, troisième annulation !
De quoi réfléchir sur le sens de ces mots entendus sur France Culture dans « Sur les Docks » : émission consacrée aujourd’hui aux tout-petits trop agités ou trop apathiques. Dans le fond de l’interview, une maman et son bébé de 9 mois omniprésent par ses appels, pas comme des vrais pleurs, ni comme des cris, mais comme une phrase lancinante qui ne cesserait de tourner… Et la « thérapeute » disant qu’un enfant qui se fait ainsi remarquer a peut-être juste peur d’être oublié…
Je me rappelle les paroles de mon enfance «tu pleures tout le temps » .. et les histoires de famille ; maman, très malade après ma naissance (scepticémie) et dont je fus donc séparée le temps qu’elle se rétablisse (un ou deux mois), le temps pour cette « nounou » à qui j’étais confiée de me piquer régulièrement avec une aiguille chaque fois que je pleurais, pour me donner un prétexte soi disant en assouvissant son besoin de cruauté… Mon comportement très réactif aux agressions multiples et mon besoin de me faire entendre : et si j’avais eu alors peur moi aussi d’être oubliée ?
Coût du bidon de 5l : entre 13 et 15 € (bizarrement plus cher chez le marchand de matériaux !). La glycéro c’est bien plus beau, mais pas pour le nettoyage des rouleaux, pinceaux et compagnie. Enfin, vu le prix d’un rouleau, il vaut encore mieux s’offrir le bidon…
Donc, je ne suis pas allée au jardin, dont le sol était encore gelé hier. Il y aurait bien les rosiers et quelques arbustes à tailler, quelques bois à griller sous un soleil douillet… Le vent glacial ne s’éteint pas et il faut bien avancer les travaux ici. Vacances obligent !
Enfn, me disais-je, me reste ce programme de randos offert par l’association locale ! « Pic de la Tourette, 620m de dénivelé, physique » : juste ce qu’il me faut pour diminuer les quelques bourrelets en formation depuis ces derniers mois et sentir mon corps enfin fatigué ! Mais il sera dit que je n'échapperai pas à l'adage : Troisième tentative, troisième annulation !
De quoi réfléchir sur le sens de ces mots entendus sur France Culture dans « Sur les Docks » : émission consacrée aujourd’hui aux tout-petits trop agités ou trop apathiques. Dans le fond de l’interview, une maman et son bébé de 9 mois omniprésent par ses appels, pas comme des vrais pleurs, ni comme des cris, mais comme une phrase lancinante qui ne cesserait de tourner… Et la « thérapeute » disant qu’un enfant qui se fait ainsi remarquer a peut-être juste peur d’être oublié…
Je me rappelle les paroles de mon enfance «tu pleures tout le temps » .. et les histoires de famille ; maman, très malade après ma naissance (scepticémie) et dont je fus donc séparée le temps qu’elle se rétablisse (un ou deux mois), le temps pour cette « nounou » à qui j’étais confiée de me piquer régulièrement avec une aiguille chaque fois que je pleurais, pour me donner un prétexte soi disant en assouvissant son besoin de cruauté… Mon comportement très réactif aux agressions multiples et mon besoin de me faire entendre : et si j’avais eu alors peur moi aussi d’être oubliée ?
Commentaires
cette histoire de nounou me révulse ... chacun chacune trimballe longtemps avec soi ses multiples blessures d'il y a longtemps , il n'y a pas de mal à vouloir se faire entendre , ni à pleurer , ni à montrer qu'on pleure ... ceci dit je te souhaite un chouette arc en ciel dans le coeur , après les larmes ! bises F
N'est-ce pas ce que nous exprimons tous à notre façon , la peur d'être oublié ?... Qui n'est que l'envie de dire j'existe...( lapsus très révélateur, avant de corriger , javais écrit " l' en vie"...)
Bonne journée
passe une bonne soirée a toi et a ta famille gwen et cloee bisou