Il fait tellement chaud, encore. Le ciel sur la route découpe les crètes cévenoles comme si c’était Cassis : bleu rouge , si net qu’on en a soif. Comme quand je suis arrivée dans ce pays de sec et de vent, Marseille-Toulon, la mer, le sentier des douaniers, la terre rouge aussi et les oliviers, argent.
Chorale et rencontres, Corinne, Hélène… elles aussi trépignantes. Nous parlons d’ici, enthousiasme et dureté, et d’une envie d’ailleurs, tranquilité.
Des humeurs semblables plus apparemment féminines : ménopause ? Besoin de mouvements, de facilité d’accès, de logements décents, d’autres avenants…
Bouger pour un été plus frais et un hiver plus doux, bouger pour sentir autour le genre humain, pour garder les fleurs et l’eau en ouvrant la montagne sur l’horizon du ciel. Bouger pour essayer encore de ne pas mourir.
Commentaires
décidément , tes photos m'émerveillent ce soir !
Mon mot est "avancer"...progresser sur son chemin pour ne pas mourir...