Malgré l’étanchéité des volets et fenêtres, il faisait froid ce matin : 6°C d’après l’aide à tout faire désigné pour m’expliquer le fonctionnement de ma chaudière au fuel, récemment déplacée du salon à la cave. Mise en marche réglée, je m’aperçois que si les radiateurs chauffent très vite, le thermorégulateur installé au premier étage est inutilisable puisque non relié à la chaudière lors de l’installation. Je modulerai donc manuellement la température après avoir signalé cet avatar au propriétaire…
En attendant, que c’est bon ! Etre au chaud partout chez soi, un confort dont je manquais depuis mon emménagement à St Jean où les convecteurs électriques ne me procuraient qu’une atmosphère mollassone traversée de courants d’air. Tout compte fait, j’y gagne en confort sans dépenser plus malgré un loyer augmenté, tout en jouissant d’un privilège particulièrement rare dans le marché locatif local où la plupart des logements proposés sont sous-équipés en la matière.
J’ai donc deux raisons d’en profiter encore mieux !
Histoire de m’aider à relativiser d’autres soucis comme le dernier commandement de Yolande m’empressant de lui rendre le jardin fin janvier et non fin février comme je l’avais d’abord compris.
Et mon inquiétude à devoir caser tous mes plants en attendant une parcelle lasalloise plus lente que jamais à se concrétiser…
Ce qui est certain ; je refuse désormais de m’investir sur tout autre carré de façon informelle ; plutôt me passer de potager que d’encore gérer abus et excès de leur possédant. Récemment, une dame du village est venue me proposer ce petit bout de 150 m2 à deux pas de chez moi, auquel j’avais finalement renonçé pour cause d’irrigation trop laborieuse principalement.
Même si je m’interroge encore parfois à ce sujet (trop exigeante ?), quelques mots au cours de sa visite m’ont pourtant laissée assez sceptique pour que je pense avoir pris la bonne décision. Cette personne ne cultive pas et a hérité cette terre de ses parents. En échange d’un entretien de son terrain, elle vient se servir de temps à autre sur les fruits d’un travail qui n’est pas le sien, étant la « propriétaire » ! Je l’ai remercié moi aussi bien gentiment en la laissant partir. Et d’un coup, j’ai pensé au Moyen Age ; les seigneurs et les serfs, soumis au bon plaisir des premiers qui piétinaient leur champ en massacrant une récolte pour chasser, simplement parce qu’ils étaient « propriétaires »…
Commentaires
...un petit mot qui me ravit autant que ton plaisir à me rendre visite !
bonne nuit à toi aussi, cher Pascal, que les étoiles t'accompagnent...
J'aime toujours venir ici..
un petit plaisir à la Delerm
Belle nuit Luside