En en ressortant, je le retrouvais, lui, qui semblait m’attendre. Je m’en approchais et, me mettant contre son cœur, sentait son accueil. Je lui disais ma joie de pouvoir le toucher à nouveau, sentir la chaleur de son corps, réunir nos mains, m’apaiser de sa présence… A lui aussi j’avais manqué. Devant moi défilaient des photos où je souriais, prises à mon insu lors d’une foire artisanale où chacun s’était publiquement conscienscieusement appliqué à ignorer cet autre qu’il désirait encore….
D’un seul coup plus rien n’importait que nous et notre mutuelle affection… et je m’en voulais de cet égoïsme incapable de tirer les leçons de nos retentissants échecs. Comment pouvais-je ainsi braver la méfiance qui aurait dû me guider ? Comment, après l’enthousiasme de nos retrouvailles, allions nous pouvoir perdurer ???
J’ai entendu parler de contrat récemment ; celui que deux personnes font ensemble pour vivre et travailler à deux. C’est une idée intéressante…si loin de moi pourtant, hélas !
Commentaires
Les rêves sont plus doux que nos réalités dirait-on... Pourvu que l'espoir nous redonne vie, sinon à quoi bon ?
○
C'est pour cela que je me laisse replonger dans ma pluri-toxicomanie : tabac, alcool, drogues légales prescrites par un médecin, disponibles en pharmacie de ville.
C'est pour cela que je ne connaîtrai plus rien de ce qui vous fait tenir bon, sentir bon, être vivante.
J'ai presque honte de venir me rafraîchir chez vous. Mais l'eau n'a pas de mémoire
Il est des rêves qui marquent...des réalités qui restent... comme des cicatrices...
Bises