Mes semis de tomates sont désormais repiqués en godet individuel : je salue chacune d'entre elles matin et soir en allant ouvrir et fermer la petite serre plastique qui leur sert d'abri et me réjouis des surprises à venir (plein d’inconnues à côté des incontournables russes et cerises) : une trentaine de pied réparties en cinq couleurs. Ca va donner !
Dans la foulée, j’ai ajouté deux sortes de melon, une courge delicata, concombre, poivrons jaune long, vert doux et rouge rond, une courgette blanche et quelques fleurs grimpantes (ipomée bleue, capucine des canaries, écarlate, pois de senteur rose).
Dans mon jardinet, tout s’épanouit et je guette les premiers boutons de pivoine, l’éclosion des iris, la vigueur des rosiers.
Aux « Jardins d’Emeraude », les parcelles sont désormais tracées et attribuées, même si l’eau n’y arrive toujours pas, faute de pompe, de cuve et pour certaines d’entre elles de tuyau de raccordement, le plan établi au départ les ayant ignorées. « Ma terre » de 150 m2 est bien située, en lisière des arbres et de l’eau du ruisseau qui m’apporteront ombre et fraîcheur, à l’opposé de la route aussi - ce qui me tenait à cœur – tout en restant proche de l’accès principal.
J’ai hâte de pouvoir y transplanter fraises, framboisiers et groseilliers avant les légumes d’été. Et tous ces bulbes de fleurs attendant dans la cave (mes dalhias, oh oui !). Vivement …
Je ne sais comment les jours passent, me voyant sans cesse chargée de divers travaux que je me suis donnée : le nouveau stand à finir (pour samedi !), la compta, le stock, le programme de l’année en cours et à venir, la chorale, le King, les vacances (j’ai déjà réservé une semaine en août pour aller travailler le chataîgnier dans le Cantal), rehausser la mezzanine, finir les rideaux, la peinture de la chambre 2, l'aménagement du salon, ranger la cave (de plus en plus bordélique), regrouper mes 3 boîtes à outils (marre de les chercher dans tous les coins), renouer aussi avec les amitiés diluées dans ce long hiver, mon envie de tout apprendre et de créer de nouveaux modèles pour vendre produits et ateliers.
Je fais tout à l’envers, ayant commencé par la retraite et finissant par le travail.
Pour changer…
... les jolies bottes de Sophie !
Commentaires
Chère Hélène, il suffit de t'adonner à un de tes talents (pourquoi pas l'écriture ?) en essayant d'en vivre... pas simple mais toujours excitant !
C'est mon rêve de tout faire à l'envers comme toi...et j'espère un jour y arriver...
Bon jardinage...