Je n’ai pas vu passer le temps et voilà déjà que nous sommes aujourd’hui. La phrase d’hier était "Cherches ce qui te manque dans ce que tu as ". J’y crois vraiment. Cela me semble une aventure des plus intéressantes avec mon appétit insatiable. J’ai passé beaucoup de temps à ranger ce qui encombrait mon petit logis, rêvant d’une vaste pièce où je pourrais entreposer, déposer et reprendre ce que jardin, vannerie et aménagements divers m’obligent à régulièrement remuer.
Un atelier plein de casiers, une planche murale pleine d’outils, le coin couture et la malle aux tissus, le bois stocké dans un coin, les conserves dans un autre, et pourquoi pas le jambon suspendu, le poulailler pour les œufs (frais et purs !), les yeux du chat…
Ce matin, en plantant mes groseilliers, je me suis amusée à converser avec un merle perché dans les noyers voisins. Tranquille, seule avec le ruisseau cheminant discret et cette euphorie mélodieuse à proximité. Il ne me manquait rien.
Commentaires
Et les oiseaux, eux visualisent quoi en regardant tes groseilliers ? ...
Tu as raison, rien de tel que la terre pour équilibrer...
Tu es dans le vrai Hélène ; je jardine à fond et sans lever le nez... Trop gourmande, incorrigible ! Quand je plante un groseillier, je visualise la confiture...
Là, ça doit jardiner...
toujours un petit moment de quiétude tranquille...
Belle sérénité...
Voilà qui fleure bon le bien être !