À côté, je persiste à aménager mon logis tout en m’intéressant à d’autres opportunités locatives. J’ai visité aujourd’hui un logement très convoité : bord de rivière, grande surface, jardin, terrasse et un loyer que j’ai pu négocier à 500 € au lieu des 550 annoncés. Quand j’y vais, je suis tentée et puis… Je réfléchis. Il y manque l’emplacement pour me garer, charger et décharger comme je fais régulièrement entre deux cours et lors des foires. La partie habitable se limite à un séjour, une cuisine, une chambre, l’autre niveau, de même surface, étant démuni de portes, difficilement chauffable et accessible sauf par un escalier en colimaçon raide et étroit. Démuni d’eau car au-dessous du niveau des égouts. Une ancienne cave transformée en véranda rez-de-jardin. Pour la propriétaire, idéal atelier d’artiste. Pour moi, un bel espace mal agencé, l’artiste ayant aussi besoin de confort pour œuvrer. Quant à y recevoir mon fils ou autres invités : Où ???
Le voisinage très sympathique serait prêt à m’accepter. Là où j’étais septième sur la liste, je serais maintenant privilégiée. Je savoure mon statut, réalise ma chance de pouvoir choisir, comme souvent, ce qui m’est offert. Je négocie un délai pour me décider. Et je vais dire « non ». Si je déménage, je veux plus. De quoi me garer, du chauffage au poil, deux chambres au moins et… Le silence des oiseaux. En attendant, il me faudra faire avec le bruit du barrage ici, arguer pour qu’il soit démis avec peut-être la complicité d’autres voisins… Qui sait ???
Je m’interroge aussi : tant de possibles en matière de logements et si peu en matière d’hommes ? Qu’est-ce qui cloche dans mes priorités ou mon organisation ? Pourquoi faut-il que j’attire ceux qui ne m’attirent pas (par ailleurs de chouettes gars) ? Qui pourrait bien m’attirer ???
Bon, et si je mangeais deux, trois fraises pour voir…
Commentaires
La première pivoine de mon jardinet... têtue car déplacée l'automne dernier et seule à fleurir aux côtés de celles que j'entretiens depuis 4 ans sans en avoir vu un seul bouton !!! Mais patience... J'ai hâte de voir ta cuisine et suis ravie de ta bonne humeur !
tiens , j'aime beaucoup la question d'Hélène ...
au fait , la fleur extraordinaire en bas de page , c'est une pivoine ? j'ai pensé à toi tout cet après-midi , tu comprendras pourquoi en voyant notre cuisine ; je me suis dit aue j'irais sur ton blog ,- je n'allais plus sur les blogs amis depuis longtemps ... - et juste j'avais un petit mot de toi sur mon ancien nouveau blog ! c'est marrant ! et grâce au nouvel ordinateur je peux admirer la mise en page et les couleurs , avec l'ancien c'était en blanc et bleu uniquement !!!
Un jour, qui sait ? ....
Bien sûr, Hélène, cette question est une première réponse qui en appelle d'autres plus dures à résoudre... Et si tu venais manger ces fraises pour de bon ??? !!
Logement ou homme, un jour tu trouveras le bon endroit où te poser...
Maintenant ,quand les choses n'arrivent pas comme je le voudrais, je me pose une question qui ne m'avait jamais effleurée avant :
" et si c'est moi qui n'étais pas prête ? ..."
Je vais te voler une fraise..
Eh oui Marta, je me sens bien avec qui réunirait l'amour de la terre et de la culture, de l'émotion et de la quiétude ; un homme paisible en somme, joyeux et secret...
Je suis en admiration devant ton courage et ta ferveur de vivre.
Les hommes sont souvent paresseux, et prennent peur que tu ne les mettes à l'ouvrage une fois la relation établie.
Ou alors, ce serait un paysan dur à l'ouvrage mais qui n'a pas la culture générale souhaitée, et avec qui tu t'ennuierais.
... et tu as de la chance de n'être pas allergique aux fraises !
Marta