posté le 08-06-2010 à 23:44:52
Ce qui est à toi
« Ce qui est à moi est à moi ; ce qui est à toi
est à moi (aussi). Chacun y retrouvera les miens... » Bon, je me disais
que cette formule se rapportait assez bien au dernier « partenaire »
que je pris pour un compagnon. D’où ma phobie d’en rencontrer un autre, malgré
le titillement perceptible de désirs sauvages parfois m’assaillant. Au lieu de
ça, que nenni, dès que j’imagine vieillir avec, à mes côtés, un être d' habitude, je ravale ma salive et
m’estime bienheureuse. Pour cela, inutile d’angoisser bien loin :
un regard dérobé sur le couple modèle courant m’alerte au plus haut point.
« Ma liberté, longtemps je t’ai gardée… » Pourquoi te braderai-je
aujourd’hui ?
Et toi, que je ne veux pas connaître, cesses donc de me
vouloir, d’essayer sans cesse de me tripoter. Ma peau ne te donnera rien que
rejet et dégoût. Quelle audace, mais comment te permets-tu de me croire tienne
sans même me demander !!! Qu’ils sont donc encore nombreux ces
indésirables masculins se prenant pour le ciel ! Faut-il vous claquer, messieurs,
pour que vous arrêtiez ? Reléguiez au rebut vos prétentions
idiotes et gestes déplacés ?
Le héros est ailleurs ; discret, délicat et plein de
respect pour notre différence. J’aimerais le rencontrer…