Ce soir, concert aux Plantiers suivi d’un dîner champêtre dans ce lieu préservé où les lauzes habillent mas et calades : un moment d’exception où la musique, l’amitié et les tartes à n’en plus finir, salées ou sucrées réjouissent tout l’intérieur. Remède anti-déprime imparable avec d’autres étincelles de vie, entrevues le temps d’un verre.
En roulant, je me disais que le temps des « vacances » pourrait bien me filer devant si je n’y prenais garde. Et puis, l’idée de me tenir aux seuls horaires officiellement programmés sur ma fiche de paye m’a traversé l’esprit. Pour m’offrir un peu de répit, la rivière, les sorties… Parviendrai-je à l’efficacité nécessaire en respectant cette contrainte ? Je peux toujours essayer…
Conversation avec Françoise chez qui je passais dimanche au retour d’une foire délaissée pour mauvais accueil (bien la peine de se lever à 6H !). Ma tendance à « materner » mise en exergue dans ma prise en charge des jardins ; la justesse de son regard me soulage en me mettant à nouveau face à moi-même ; ce même comportement qui me perd dans bien des circonstances, comme j’aimerais m’en débarrasser !
Pour l’instant donc, je reprends de la distance – « Dans le doute, abstiens-toi » - amusée de constater combien l’aménagement de mon jardin me ressemble au fond. Abord fleuri et ouvert, muni d’un enclos relativement fermé si l’on pénètre plus avant… Pour connaître ton voisin, regarde son jardin !
Hier encore...