posté le 01-10-2024 à 19:56:12

Enfin !

La maudite bestiole qui, depuis des mois investit mon jardin, retournant sans vergogne plants et tubercules (adieu courgettes, fraises, laitues et patates !) sans aucune délicatesse, cet animal encore non identifié (blaireau ou sanglier ?) semble désormais éloigné de sa cible. J’avoue, après avoir lutté quotidiennement pour lui barrer le passage, faisant ainsi ressembler mes allées à une déchetterie, j’avoue oui avoir eu l’envie irrépressible de m’acoquiner avec un chasseur !
Cette année donc, outre les dégâts constatés, les tomates n’ont pas mûri ou si peu que j’ai dû en acheter ! Quant aux fleurs, c’est à peine si j’ai vu la couleur des glaïeuls tandis que dalhias et roses peinent encore à s’abandonner. Seules les framboises ont donné à profusion. C’est déjà ça…Heureusement que la beauté console.

 

 

 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 02-10-2024 à 03:06:31  (site)

Qu'ils sont beaux ces dahlias ! C'est vrai que la beauté console . Merci de ces photos !

2. Toimoi09  le 02-10-2024 à 07:15:22  (site)

Bravo pour la photo du jour et bonne journée

3. Anaflore  le 02-10-2024 à 10:02:43  (site)

Bravo pour la photo du jour
Belles fleurs

 
 
 
posté le 30-09-2024 à 19:23:27

Avant

Il y avait les draps en « métis » (lin+ coton), tissés si serrés que ça te fait comme une couverture en plus, épaisse et souple, rugueuse et caressante, une enveloppe addictive renforcée par la beauté patiente des broderies ou monogrammes, parfois agrémentés dentelle, marquant l’appartenance du foyer.
Il y avait les couvertures en laine, pas celles trop épaisses et grattantes vendues par l’industrie. Non, la couverture en laine onctueuse et lourde (comme celle de la SNCF dans les wagons lits de jadis), bordée d’un biais satiné, qui prodiguait chaleur et confort sans autre prétention.
J’ai eu la chance de dénicher ces trésors à la brocante associative hebdomadaire de mon village pour un coût total de 5 € !
J’ai troqué mon linge de lit coton 87 fils pour ces nouveaux atours dont le contact sobre et attentionné m’émerveille chaque soir. Je m’offre un voyage dans le temps à peu de frais, un retour dans l’histoire d’une jeune femme préparant sa dot ou d’un artisan veillant à son métier.

J’aime penser qu’entre eux et moi la frontière s’efface...
 


Commentaires

 

1. Baladine  le 30-09-2024 à 20:29:23  (site)

Quelle bonne idée ces bons draps et ces bonnes couvertures de laine
Bonne soirée en ce lundi Amicalement Baladine

2. Françoise R  le 02-10-2024 à 03:00:53  (site)

Ah , oui , les draps d'autrefois ... Surtout l'été, c'était un délice ! Et ceux -là sont si délicatement brodés ...

 
 
 
posté le 28-09-2024 à 15:52:15

Plus tard

Derrière leur mine contrite j’imagine les commentaires d’ici : « Elle était spéciale mais gentille », «Pas trop causeuse mais serviable et bricoleuse : la poignée du composteur, le batardeau dans la cave, les courriers au propriétaire,... »

Côté famille : « Maman, Mamy gâteau « de mauvais poil », on t’aime ; pourquoi t’es partie ? » Frère et sœurs : « Encore une fois tu nous prends de court ! C’est pas qu’on se voyait souvent mais… tu laisses un trou trop tôt. »
Les amies : « Mince, je la croyais éternelle ! Oups, ça fait un vide tout à coup… » « Une fleur pour une autre» « Son sourire m’apaisait » « Elle avait de l’humour ! » « Une révoltée ! » « Le goût de l’aventure... »
Les amis : « Indépendante, ça c’est sur ... »
Les ennemis : absents !
Je préférerais une tombe où qui veut peut se recueillir. En même temps, je me vois très bien en cendres dispersées dans l’Océan, l’horizon de mon âme.
J’imagine que cette seconde option sera retenue au vu de mes revenus présents et futurs (aucune entreprise multimilliardaire en vue de construction actuellement).
Ceci m’est venu à l’esprit après ma conversation téléphonique avec J., 73 ans, qui s’inquiète des pertes de mémoire et d’élocutions et à qui j’ai conseillé de faire un test pour la maladie de Azheimer. J. me déclare « je ne vais pas me laisser faire » face au vieillissement. Je l’écoute m’exposer sa théorie : le psychique est assez fort pour diriger le physique.
Je suis bien sur en désaccord ; pour moi, nous avons tous un capital génétique et historique qui nous rend plus ou moins vulnérable au vieillissement. Bien sur que l’état mental joue sa part dans notre bien-être global, mais il ne suffit pas.
J. me dit participer à un groupe de soins par homéopathie et m’interroge là dessus. Je lui réponds que j’y suis pour ma part complètement insensible et étanche en m’excusant presque de mon cartésianisme. Néanmoins, je crois volontiers au pouvoir de l’hypnose et de l’acupuncture. Tout comme au monde caché qui permet aux rares qui peuvent l’atteindre d’accéder à des prouesses inimaginables pour le commun des mortels. 
Quelle merveilleuse impulsion que celle qui nous pousse à nous dépasser !

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 02-10-2024 à 03:05:26  (site)

Ta photo est magnifique ! Mais pourquoi lui conseiller de faire un test ? Il me semble que la médecine " classique " ne propose aucun remède pour cette terrible maladie ... Si elle n'habite pas trop loin ,, et vu ce que tu dis de ses intérêts , je peux peut-être lui proposer quelques pistes pour tenter d' améliorer le score , à ta copine !
Et je t'en prie , reste comme tu es et ne meurs jamais !

2. lataraillettealn  le 02-10-2024 à 10:14:35  (site)

En fait diagnostiquer cette maladie au plus tôt permet d'en retarder la progression à l'aide d'exercices préconisés. Sinon, je te rassure, j'aimerais vivre encore un peu car ce qui me désole le plus dans cette échéance inévitable c'est de ne plus suivre la vie de mes petits enfants. Et puis, il me reste des tas de choses à faire...

 
 
 
posté le 27-09-2024 à 23:18:34

A l'eau ?

Ce matin j’avais piscine ! Embarquée dans la voiture de B. avec qui je me suis découvert, en l’interrogeant sur les bienfaits attendus de son rendez vous hebdomadaire avec le cours de gym aquatique, des similitudes de vieillissement physique (arthrose du bas du dos et tendinite à la hanche) à l’origine de sa démarche.

Pour ma part, après une bonne année de douleurs chroniques allant de mal en pis au point de me retrouver boiteuse chic car sauvegardant les apparences mais moralement démontée par la perspective de ne plus pouvoir marcher, moi qui randonne en itinérance depuis l’âge de 14 ans, j’ai fini par m’abandonner à une infiltration d’anti- inflammatoire en regrettant de ne pas m’y être rendue plus tôt.
 
En effet, depuis, j’ai retrouvé le bonheur d’user de mes deux jambes avec une allégresse inégalée depuis longtemps. Je me suis remise à crapahuter dans la montagne, non sans ressentir l’envie qu’avait mon muscle fessier de me rappeler son traumatisme mais pas suffisamment pour que je songe à m’y soumettre. Donc, j’envisage mon prochain périple avec D., puis chez M. (qui a fini par me convaincre de venir découvrir La Réunion) avec une nouvelle effervescence.
 
En attendant, retrouver la brasse et le dos nagé, même dans un couloir bondé, m’ont donné envie de renouveler l’expérience sans attendre. Et heureusement, nous sommes 3 à covoiturer pour ce faire, histoire de rendre plus divertissants et moins dispendieux nos trajets jusqu’à l’eau.
En rentrant, je me suis attelée à la suite de mes essais vanniers destinés à mes fidèles. Puis je suis allée écouter Catherine, Marianne et Viviane nous lisant des poèmes de femmes palestiniennes. Ce fut un beau moment, touchant, édifiant. Pendant que là haut sur les arbres, il n'y a guère d'olives.

 

  
 


 
 
posté le 26-09-2024 à 22:16:54

Encore et encore…

J’ai beau vouloir éviter de parler politique sur ce blog, la déliquescence de plus en plus évidente de l’appareil d’État accompagnée de l’irresponsabilité aussi arrogante que méprisante (mais ces 2 attitudes ne sont elles pas cousines) de ceux qui prétendent nous représenter m’inspire un dégoût et une colère difficiles à éloigner.


Je voudrais bien que l’effervescence de ces sentiments me mène quelque part où, plutôt que de me morfondre avec un sentiment d’impuissance voire d’écrasement, le monde m’apparaisse encore possiblement lumineux. Bien sur qu’il l’est à mon échelle intime parce qu’en toute chose, je privilégie mes liens avec la beauté où qu’elle se trouve et celle de la nature en particulier.

Mais comment faire abstraction du contexte de plus en plus vil qui nous est imposé par une minorité de gens préférant s’étourdir dans la grossièreté d’une vacuité narcissique plutôt que d’éprouver la grandeur d’un sentiment universel ?

Je parle de nivelage voire d’inversion des valeurs, résultat de décennies à refuser toute critique censée à l’égard de quiconque « exprime sa diversité ».

Exaspérée par le leitmotiv du « vivre ensemble » quand celui-ci ne signifie plus qu’une infâme bouillasse devenue aussi toxique qu’opportuniste.

Le choc des cultures ce n’est pas l’assimilation de la banalité mais l’échange du prodigieux. Sinon, à quoi ça sert d’être différent ?

 

 

 

 


 
 
 

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