...au lendemain : Hier

et ce matin

En en ressortant, je le retrouvais, lui, qui semblait m’attendre. Je m’en approchais et, me mettant contre son cœur, sentait son accueil. Je lui disais ma joie de pouvoir le toucher à nouveau, sentir la chaleur de son corps, réunir nos mains, m’apaiser de sa présence… A lui aussi j’avais manqué. Devant moi défilaient des photos où je souriais, prises à mon insu lors d’une foire artisanale où chacun s’était publiquement conscienscieusement appliqué à ignorer cet autre qu’il désirait encore….

D’un seul coup plus rien n’importait que nous et  notre mutuelle affection… et je m’en voulais de cet égoïsme incapable de tirer les leçons de nos retentissants échecs. Comment pouvais-je ainsi braver la méfiance qui aurait dû me guider ? Comment, après l’enthousiasme de nos retrouvailles, allions nous pouvoir perdurer ???

J’ai entendu parler de contrat récemment ; celui que deux personnes font ensemble pour vivre et travailler à deux. C’est une idée intéressante…si loin de moi pourtant, hélas !

Pour l’avoir pris au mot, j’invite désormais quiconque le supporte à m’offrir des vacances !!!

Anne Lise a renchéri et j’en suis bien ravie. Il dit « t’es pas gentille ! » tout en se sauvant vite. Un soir enfin toute seule… entre évier et cuisson : ça ne change guère… mais c’est bon !

Ainsi ira la vie, durant ces quatre jours, entre rires et pardons, complices nous serons un moment d'exception !

Mouais… J’ai tout faux aujourd’hui ! Mauvaise nuit à me réveiller toutes les heures pour descendre embrumée les deux étages qui me séparent des toilettes sises dans le salon (comme c’est charmant !)… et les remonter quasi exténuée (les marches du second surtout sont cruelles -comprendre « très hautes ») pour ensuite tâcher de ne pas dégringoler de la dernière échelle me séparant de mon lit… depuis un peu plus d’un mois que j’ai établi mes quartiers dans mon atelier-mezzanine, histoire de travailler en phase avec mon attirance pour cette pièce, dès les premières lueurs de l’aube et même souvent bien avant ! Ce qui ne gâche rien, c’est qu’il y fait bien plus chaud qu’en bas et que je suis sensible à ce douillet confort que la température culinaire (entendre « de la cuisine ») m’interdit puisque culminant à 13°C et encore dans un bon jour !

Quant au salon, il se maintient entre 13°C et 15°C, indécis et fuyant…

Il paraît que cela devrait s’arranger avant l’hiver prochain, qu’un volet roulant serait ajouté à mes immenses fenêtres, et qu’un ou deux radiateurs compléteraient l’installation présente. Je le tiens du propriétaire des lieux lui-même ; ce qui m’incite à la prufiance…

Bon, en fait, j’chuis super stressée ! Et ce encore plus depuis que j’ai englouti mine de rien 250g de gruyère caoutchouc soi-disant bio tout ça pour ne pas me cuisiner un déjeuner qui serait venu juste derrière le p’tidèj pris à 11H pour cause d’insomnie et de rêves idiots.

Alors, vous imaginez qu’en découvrant ensuite la « pensée du jour », j’avais l’air finaude !!!

Au fait mon âme, où l’ai-je mise ??? Demain arrive BB au visage d’ange pour encadrer deux stages que j’organise depuis presque un an, 30 personnes inscrites. Je touche au but et me dégonfle, sentant ma propension à mélanger intimité et séduction, dans ce contexte à priori professionnel. Besoin de me remettre à l’heure ; il y a toujours sur ma route ceux et celles qui me le demandent plus que d’autres… Pas de panique !

Du chocolat et des bonbons, c’est tout !!!

Et à part ça ?

Ben, il pleut quoi...

D’une table à l’autre…

Rétrospective d’un court séjour lillois pour m’extraire d’un ermitage villageois entre famille et amis :

Quelques nouvelles idées à prendre chez "Nature et Découvertes " ...

Et retour à Lasalle pour la salade sauvage et délicieuse de "la Coulette"