posté le 23-02-2025 à 20:07:26

MScetera

Je suis en train de faire connaissance d’un programme gratuit me permettant de transposer et jouer une partition (payante elle!). En effet, les quelques chansons que j’aimerais offrir au prochain jazz club datent d’une époque où l’on écrivait encore les partitions à la main ; ce qui me contraint à rentrer celles-ci note par note dans un outil que je suis loin de maîtriser. Tout ça pour que mes accompagnateurs d’instrumentistes, accessoirement musiciens, puissent s’y retrouver ! Et c’est bien normal, même si pour ce qui me concerne, je n’en ai pas vraiment besoin car travaillant surtout d’oreille. Sauf que je ne suis pas seule !
Je me débats donc depuis 2-3 jours avec MS pour finaliser une chanson de Claude Nougaro, peu connue apparemment mais que j’aime beaucoup « Pommier de paradis », tant pour sa mélodie que ses paroles. L’autre est une chanson brésilienne très dansante de Chico Buarque, dont les paroles métaphoriques expriment l’espoir d’un jour vengeur sur l’oppression subie à l’époque (dictature militaire des années 1970 à 90). Je me suis donc attelée à une traduction de cette chanson qui pourrait passer pour une samba comme une autre si on en ignore le sens. Pour moi c’est important de partager cela, et c’est aussi ce qui m’a aidée à améliorer mes connaissances linguistiques en anglais -principalement avec les textes de Joni Mitchel, et en portugais.
Je me suis rappelée le premier et seul disque vynil de Milton Nascimento que je m’étais offert « Geraes », que j’écoutais en boucle et connaissait par coeur, tellement la voix de son auteur me touchait profondément. La seule chanson en espagnol qui s’y trouvait s’intitulait « Volver a los 17 », créée par Violetta Para et interprétée magnifiquement par Mercedes Sosa, une autre grande voix de l'Amérique latine. Et si internet a du bon, c’est qu’il m’a permis de voir en concert une belle part de mes chouchous brésiliens (Caetano, Milton, Chico, Gal Costa) accompagnant Mercedes sur cette très belle chanson, avec une authenticité tant dans l’expression que dans l’affection qui me remue dans le meilleur sens.

Comme disait Henri « Ça c’est de la musique ! » :

https://youtu.be/krEMw8E5ZAg?si=4_98BlXL7uZXqw57

 
 
 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 25-02-2025 à 15:22:45

Au fait , quand et où donne tu ce concert ? J'aime beaucoup ces musiques ( finalement je suis pas trop jazz ) Bises

 
 
 
posté le 21-02-2025 à 21:15:45

Miracle ?

Depuis ma « mise en semelles » pour rectifier ma scoliose et toutes les dérives qui s’ensuivent, je n’ai plus mal ! J’ai bien senti à 2 reprises une cheville flancher peu après, comme si cette modification d’un rééquilibre longuement mijoté la décontenançait au point de faillir me casser la figure en quelques secondes. Heureusement, l’autre (cheville) m’ayant soutenue, j’ai pu garder l’aplomb.
La météo de nouveau pluvieuse et grise m’a cantonnée principalement assise devant l’ordinateur pour préparer le prochain jazz club : recherche de partitions, découverte du logiciel qui me permettra de les rentrer et les transposer dans ma tonalité pour les instrumentistes qui m’accompagneront, s’ils le veulent toujours (car là je leur propose des morceaux inconnus).
Je n’ai guère eu l’occasion de marcher au moins assez longtemps pour vérifier l’efficacité de ces semelles dans la durée. En fin d’après midi, j’ai transmis à ma kiné le résultat des investigations de mon podologue ; ce qui l’a beaucoup intéressée. Et je me suis excusée pour les 5 minutes de retard que j’avais pris sur notre rendez vous (parce qu’elle même est très souvent à l’heure), en lui expliquant que j’étais toute à mes semis de fleurs, après m’être laissée tenter par quelques paquets de graines vraiment bon marché chez Lidol. Son compagnon étant lui même agriculteur, nous nous somme étendues sur les variétés potagères gustatives et avons convenu d’un échange : je lui apporte des graines de concombre citron en échange d’un de ses préférés.
J’aime bien cette fille ! Elle pourrait être la mienne mais nos discussions sont en phase et ça me rend heureuse. Alors qu’elle me manipulait sur la table de travail, je lui ai raconté l’histoire du petit garçon qui réclamait de la glace au concombre… Finalement elle la connaissait mais sous une autre forme, ce qui ne nous a pas empêchées d’en rire à nouveau.
Nous nous sommes quittées avec la perspective de ce qui sera peut-être notre dernière entrevue… si les semelles se révèlent durablement efficaces. En imaginant cette échéance, j’étais chagrine malgré l’impact non négligeable de ces visites sur mon budget...
 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article