posté le 04-03-2025 à 20:32:30

Plouf !

Après 40 mn de route, je me suis enfin garée, joyeuse et innocente, devant le centre nautique. Il était 13H, mon créneau favori car celui où je ne risque ni de me faire gifler par un crawler compulsif ni ralentir par une brasseuse indolente, à 3 ou 4 par ligne, faute de mieux. Plouf, mon rêve de bonheur transitoire est tombé à l’eau lorsque ma carte s’est vue refuser l’entrée à 2 reprises, refus confirmé par la guichetière qui m’apprends que les bassins ferment dans 30 mn et qu’ils ne rouvriront qu’à 16H.
J’étais restée sur les horaires des vacances scolaires omettant de me replonger dans ceux d’actualité. Bien sur, j’avais listé plusieurs objectifs à satisfaire à la ville ou sur son parcours, dont je décidai de m’acquitter incessamment. Comme mon itinéraire pratique me dirigeait sur la grande surface locale, j’entrevis sur un coin du parking, une grande tente semblant dédiée à l’univers du jardin, où je suis allée jeter un œil… pour ressortir avec une mini serre de plus (mes derniers semis manquaient de place) et un pulvérisateur de balcon.
Puis j’ai visité les quelques rayons du magasin pouvant me procurer les ingrédients recherchés, agréablement surprise par le calme et la fluidité du lieu, sans doute relatifs au moment du repas. Il y a bien longtemps que j’évite ce genre d’endroit, dont l’odeur, la lumière artificielle, l’affluence me mettent à mal. Plus le temps passe et plus mes besoins se limitent à peu de choses, le reste pouvant m’être procuré soit par ma créativité, soit par les ressources locales et plus souvent les 2 combinés !
Je ne suis donc ressortie qu’avec un sac minuscule correspondant à ce qui me manquait pas plus. Puis je me suis rendue à la médiathèque pour emprunter quelques livres, cd et DVD, histoire de faire de nouvelles découvertes culturelles.
Sur le chemin du retour, j’ai fait 3 autres haltes pour compléter mes vivres alimentaires et jardinières. En passant à la pépinière, je me suis enquis de la date où seraient prêts mes plants de batavia favoris. D’ici 15 à 18 jours m’a t-on dit. Et ça tombe bien car ils viendront compléter en différé ceux que je viens de mettre sous tunnel au jardin (reine des glaces).
Ici, les grimpantes -pois de senteur, concombre citron, ipomée – sont apparues, poursuivies timidement par les semis d’oeillets. Là bas, les crocus émergent !

 
 


 
 
posté le 02-03-2025 à 19:55:14

J’ai raison !

Parce qu’aujourd’hui mes primevères n’ont jamais été si prolixes, que j’ai découvert de magnifiques crocus égarés sur mon « rond-point » habituellement envahi par les anémones du Japon, que la terre que je retourne, glaiseuse et collante, me fait voir régulièrement des vers au corps long et rose, apparemment joyeux de se retourner, alors oui, j’ai raison !
De croire à mon « jardin de fleurs » semé et levant pour un futur plein de couleurs et d’odeurs, de me réjouir de cette « mauvaise » terre que j’amende et paille d’année en année pour en obtenir le meilleur, j’ai raison !
De construire, d’inventer et d’améliorer encore mes idées pour un jardin plus serein et résistant face aux aléas et au contexte ambiant, oui j’ai raison !
La terre est une jubilation pour mes sens et ma raison ; je m’y sens comme une évidence, reliée au monde sans barrière. J’ai envie d’y faire du beau, du parfumé, du goûteux. Pour le plaisir ! Alors oui, j’ai raison !

 


 
 
posté le 27-02-2025 à 19:49:38

Saperlipopette !

Depuis hier je suis retournée au jardin pour préparer la terre où seront plantées mes rosiers à venir, puis les différents semis que j’ai fait la semaine dernière : les premiers sortis sont les zinnias et les lupins… 4 jours plus tard ! Le jour, ils sont sur le balcon en mini-serre, la nuit dans mon séjour. J’ai complété ce premier jet hier matin avec des oeillets des fleuristes, clarkias (souvenir de mon passage sur la côte varoise) et delphiniums multicolores. J’ignore encore où je mettrai tout ça mais je trouverai bien…
En attendant, 6 pieds de lavande voisinent déjà avec 6 autres d’œnothère rose comme haie protectrice des futurs rosiers parfumés qui devraient arriver autour de la mis-mars. Et j’ai commencé à construire une tour à fraises avec du grillage, une bâche armée et du fil de fer pour attacher le tout. J’aimerais un jour rencontrer l’ingénieur (chinois probablement) qui a décidé d’installer ce dernier sur un dévidoir censé simplifier la manœuvre en théorie et la rendant quasi échevelée en pratique. Bien que dotée d’une patience raisonnable associée à une intelligence pragmatique certaine, l’allure du bidule finit tôt ou tard par me consterner ; jugez plutôt...

 

 

 


 
 
posté le 23-02-2025 à 20:07:26

MScetera

Je suis en train de faire connaissance d’un programme gratuit me permettant de transposer et jouer une partition (payante elle!). En effet, les quelques chansons que j’aimerais offrir au prochain jazz club datent d’une époque où l’on écrivait encore les partitions à la main ; ce qui me contraint à rentrer celles-ci note par note dans un outil que je suis loin de maîtriser. Tout ça pour que mes accompagnateurs d’instrumentistes, accessoirement musiciens, puissent s’y retrouver ! Et c’est bien normal, même si pour ce qui me concerne, je n’en ai pas vraiment besoin car travaillant surtout d’oreille. Sauf que je ne suis pas seule !
Je me débats donc depuis 2-3 jours avec MS pour finaliser une chanson de Claude Nougaro, peu connue apparemment mais que j’aime beaucoup « Pommier de paradis », tant pour sa mélodie que ses paroles. L’autre est une chanson brésilienne très dansante de Chico Buarque, dont les paroles métaphoriques expriment l’espoir d’un jour vengeur sur l’oppression subie à l’époque (dictature militaire des années 1970 à 90). Je me suis donc attelée à une traduction de cette chanson qui pourrait passer pour une samba comme une autre si on en ignore le sens. Pour moi c’est important de partager cela, et c’est aussi ce qui m’a aidée à améliorer mes connaissances linguistiques en anglais -principalement avec les textes de Joni Mitchel, et en portugais.
Je me suis rappelée le premier et seul disque vynil de Milton Nascimento que je m’étais offert « Geraes », que j’écoutais en boucle et connaissait par coeur, tellement la voix de son auteur me touchait profondément. La seule chanson en espagnol qui s’y trouvait s’intitulait « Volver a los 17 », créée par Violetta Para et interprétée magnifiquement par Mercedes Sosa, une autre grande voix de l'Amérique latine. Et si internet a du bon, c’est qu’il m’a permis de voir en concert une belle part de mes chouchous brésiliens (Caetano, Milton, Chico, Gal Costa) accompagnant Mercedes sur cette très belle chanson, avec une authenticité tant dans l’expression que dans l’affection qui me remue dans le meilleur sens.

Comme disait Henri « Ça c’est de la musique ! » :

https://youtu.be/krEMw8E5ZAg?si=4_98BlXL7uZXqw57

 
 
 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 25-02-2025 à 15:22:45

Au fait , quand et où donne tu ce concert ? J'aime beaucoup ces musiques ( finalement je suis pas trop jazz ) Bises

2. lataraillettealn  le 27-02-2025 à 19:52:13  (site)

Le jazz club se tiendra le 7 juin à la Filature. Ravie que tu aimes cette chanson !

 
 
 
posté le 21-02-2025 à 21:15:45

Miracle ?

Depuis ma « mise en semelles » pour rectifier ma scoliose et toutes les dérives qui s’ensuivent, je n’ai plus mal ! J’ai bien senti à 2 reprises une cheville flancher peu après, comme si cette modification d’un rééquilibre longuement mijoté la décontenançait au point de faillir me casser la figure en quelques secondes. Heureusement, l’autre (cheville) m’ayant soutenue, j’ai pu garder l’aplomb.
La météo de nouveau pluvieuse et grise m’a cantonnée principalement assise devant l’ordinateur pour préparer le prochain jazz club : recherche de partitions, découverte du logiciel qui me permettra de les rentrer et les transposer dans ma tonalité pour les instrumentistes qui m’accompagneront, s’ils le veulent toujours (car là je leur propose des morceaux inconnus).
Je n’ai guère eu l’occasion de marcher au moins assez longtemps pour vérifier l’efficacité de ces semelles dans la durée. En fin d’après midi, j’ai transmis à ma kiné le résultat des investigations de mon podologue ; ce qui l’a beaucoup intéressée. Et je me suis excusée pour les 5 minutes de retard que j’avais pris sur notre rendez vous (parce qu’elle même est très souvent à l’heure), en lui expliquant que j’étais toute à mes semis de fleurs, après m’être laissée tenter par quelques paquets de graines vraiment bon marché chez Lidol. Son compagnon étant lui même agriculteur, nous nous somme étendues sur les variétés potagères gustatives et avons convenu d’un échange : je lui apporte des graines de concombre citron en échange d’un de ses préférés.
J’aime bien cette fille ! Elle pourrait être la mienne mais nos discussions sont en phase et ça me rend heureuse. Alors qu’elle me manipulait sur la table de travail, je lui ai raconté l’histoire du petit garçon qui réclamait de la glace au concombre… Finalement elle la connaissait mais sous une autre forme, ce qui ne nous a pas empêchées d’en rire à nouveau.
Nous nous sommes quittées avec la perspective de ce qui sera peut-être notre dernière entrevue… si les semelles se révèlent durablement efficaces. En imaginant cette échéance, j’étais chagrine malgré l’impact non négligeable de ces visites sur mon budget...
 


 
 
 

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