...j'attendais ça ! Trouvé enfin à Nîmes après une prospection alésienne récidiviste et infructueuse, l'appareil me lorgnait tout le temps que je mis à faire devenir sales les sols qui lui reviendraient. Et que de patience m'a t-il fallue ! Pour repousser à demain l'enlèvement de poussières et tâches s'amoncelant à terre...
Journée de m... à St Privat des Vieux où j'étais invitée à rejoindre "les artistes dans la rue". Le superbe emplacement n'ayant pas résisté aux raffales et l'orchestre de jeunes sourds (mais oui tu sais, l'école de musique locale !) tonitruant ses tubes non loin du stand frites et merguez comme si j'avais un cache-nez pour me protéger du soleil, j'ai voulu remballer vite fait. Mais pas moyen ! Affaiblie par le rôle de garde bambous, stressée par l'envol intempestif d'objets non identifiables après rattatinement contre le mur du fond, je finis par rester dans un petit coin pour tresser mon ouvrage devant la populace déambulante. Quelques quidams viendront distraire mon paysage appitoyés par mon air puni. Je dénicherai au moins un pastis offert par "la compagnie du p'tit train électrique" dont j'use la protection après rebuffade de la municipalité à ma question innocente "Quand est ce qu'on mange et qu'y a t-il de prévu pour notre service ?"
C'est quand même bon le confort ! Deux appartements visités d'hier à ce matin, sans enthousiasme because bruit défilant sur la route du balcon.
Je traverse la France entre deux viessi dissemblables ; la maison paternelle -fenêtres calmes- dans un bourg tranquille à deux pas de Lille, et mon logis rustique-rivière couvre tout- dans un village de moines-feu de bois, crapauds et jardin.
Petit tour aux Bastides en fin de matinée pour visiter un appartement avec «terrace» ; la propriétaire est anglaise et m'accueille sur fond de «pie» au four. Un escalier à l'entrée dans le salon, petite pièce éclairée par une seule fenêtre heureusement à l'ouest. Je cherche les prises électriques sans les trouver en constatant l'irrégularité des murs passés grossièrement à la chaux . Ca doit se voir sur ma « face » puisqu'on me demande si j'aime les endroits « rustiques »... Rustique oui, mais pas au point de prendre mon balai tous les jours pour chasser les toiles ou de chercher pendant trois jours dans quel angle droit je pourrais caser mon armoire, avant d'y renoncer pour me lancer dans la fabrication d'étagères "adaptées" aux circonvolutions ambiantes ; ça j'ai déjà donné et ...franchement ça me gave !
Réveillée prématurémament, j'ai erré une partie de la matinée en tentant de croire que je me rendais utile. Finalement, le café-caramel frappé de « Fleurde Thé » est arrivé à point sur mon chemin divagant.