C’est le mot qui me vient à ‘esprit avec les derniers évènements : hier soir, notre spectacle musical chez Louis et Elisabeth, agrémenté de nouvelle participations, Guy, André, Rachel, Michel… Le plaisir de se retrouver dans ce lieu si agréable, perché au milieu des arbres contre la montagne, la grande terrasse où nous attendaient taboulé et salades variés après la tapenade et l’houmous, avant les gâteaux au citron, au chocolat clôturant notre petite mise en scène…

Dehors, l’homme est assis et lit… Il me donne envie de m’y mettre aussi, tranquillement. Alors, je descends mon EG (970 pages en « poche ») et… Le téléphone sonne ; c’est Jean Mi et ça fait longtemps. Donc priorité à l’imprévu. Joyeuse, ludique, la parole va son train et une rencontre aoûtienne s’entrevoit. La nuit est déjà là. L’homme lit toujours ; je crois qu’il est « chat ». Moi, je hume l’air du temps et me retrouve dedans. La terrasse me manque une fois de plus. J’irais m’allonger sur le superbe, l’incontournable compagnon de mes rêves, désormais…

En ouvrant une invitation d’Alix (aquarelliste de talent) au premier festival des métiers d’Art à Pont de Montvert (un petit village lozérien devenu célèbre pour la révolte des camisards et aussi un lieu que j’affectionne pour une magnifique ballade sur les bords du Tarn à l’ombre des hêtres…), bref, en découvrant la brochure originale des créateurs artisans présents pour cette occasion, mais sans l’ombre d’un vannier,je m’y voyais bien m’introduire pour la prochaine session, me noyant dans les couleurs et formes inédites hautement référencées…

Que j’écris même pas douchée mais collante de sueur, les pieds poussiéreux, boutons de moustique sur les cuisses, lunettes essuyées sur mon haut en lin (short nylon pas possible ; ça glisse)… mais le goût de la croquante encore fraîche (une batavia rouge, ma préférée) sur la langue, et celui du cœur qui me l’a donnée, le bruit de l’amitié quand je n’ai rien fait au jardin mais parler, écouter, échanger…